Ce qui frappe au premier abord dans cette bande dessinée c’est la couverture. Image ciselée aux traits fins, sobre, mystérieuse, si travaillée, elle revendique par sa simple exposition sur les étagères de nos libraires sa qualité d’œuvre d’art.
Cette couverture je l’ai observée de nombreuses fois, me murmurant à moi-même à chaque passage : la prochaine fois je l’achète ! Jusqu’à ce que je craque à Angoulème et que cet achat impulsif me vaille de discuter pendant dix minutes avec Hubert, auteur passionnant qui t’explique pourquoi la vie (et les œuvres) sont plus belles quand on en fait qu’à sa tête !
Et ... Je l'ai lue, ce qui m'a poussée à en faire une chronique
J'ai été séduite par cette BD où chaque dessin est une petite œuvre d’art grâce au talent de Virginie Augustin. L’histoire qui démarre sur une idée qui parait inconcevable : associer,dans l’Angleterre victorienne du XIXe siècle un aristocrate et une femme de chambre dans un dialogue intime, parvient à évoquer un incroyable panel de visages de l’humanité. Le récit nous prend avec douceur et nous entraîne au cœur des frasques d’Édouard et des questionnements de Lisbeth.
Excellent !