Negima ! Le Maître magicien par Patrocle
Alors OK, j'avoue, au début ça part d'un péché mignon. Love Hina, du même auteur, est le premier manga que j'ai lu. Le dessin était déjà agréable, doux, maîtrisé ; le scénario porté sur les histoires de coeur sans pour autant hésiter à virer au loufoque, avec beaucoup d'humour. Donc, une fois Love Hina terminé, je me devais de continuer avec Negima. Au début, c'est un peu la même recette : un personnage masculin parmi des filles sexy. Plus nombreuses, cette fois, puisque Negi (dix ans) devient professeur à l'école pour jeunes filles de Mahora ; ce qui permet toujours plus de délectables amourettes. Mais dès le deuxième tome, l'univers magique imaginé dans ce manga se révèle original, bien documenté et attrayant. Cet univers prendra de plus en plus d'importance, jusqu'à la dernière partie de la série, complètement différente de l'atmosphère du début - où Negima se démarque nettement par rapport aux premières séries de Ken Akamatsu. Bien sûr, ce n'est pas un miracle de la bande dessinée, mais Negima reste un plaisir de lecture grâce à son humour, son dessin et son scénario.