S'il fallait résumer en quelques mots : c'est Love Hina en pire.
Contrairement à Love Hina qui ne se veut pas sérieux, on continue ici dans la sexualisation à outrance des écolières (ce qui, en plus d'être ridicule car les tétons semblent ne pas exister dans cet univers, est assez malsain) tout en tentant de griffonner un scénario sur un post-it entre deux pauses café.
L'impression qui en ressort, outre les plans culotte toutes les trois pages, c'est que rien n'a été prévu à l'avance et que l'auteur écrit tout ce qui lui passe par la tête. On apprend au fil des tomes que toute la classe 100% féminine, dont le héros est le professeur, n'est pas vraiment humaine. Des robots, des magiciens, des vampires, des spectres et j'en passe. La narration est amenée avec un ridicule déconcertant – j'en suis venue à éclater de rire aux moments se voulant sérieux – et la seule chose qui me console dans le fait d'avoir dépensé 18 * 7€ (après j'ai fini par abandonner en voyant que je ne pouvais plus rien en tirer) c'est d'avoir des cale-pieds de rechange.