Huis-clos sur un rafiot...
Dans ce second opus, le Neptune vogue à présent vers la promesse de l'or des indigènes.
A son bord, le cuisto prépare lentement sa tambouille, jour après jour, afin de chacun lui soit toujours plus fidèle lorsque viendra le moment de savourer le désert. La lady navigue comme elle peut dans cet enchevêtrement humain, croyant manœuvrer son monde selon ses vœux. Le capitaine, de son côté, croit savoir ce qui se trame entre les ponts.
Qui, à ce jeu de dupes, pense être le plus futé ?
Long John Silver est un fin cuisinier, mais la mort d'un membre de sa fratrie va précipiter l'inéluctable.
Dans ce huis-clos étouffant où le talent de narrateur de Dorison et la patte habile de Lauffray enchaînent les plans hallucinés, le lecteur est ballotté par des flots impétueux qui le mènent à un dénouement tragique ; celui-ci ouvre une voie plus tourmentée en direction du tome 3.