Après avoir détruit les vengeurs, Brian Michael Bendis relance le groupe avec de vieilles connaissances, Captain America et Iron-Man jouant le canal historique de l’équipe et de nouveaux venus. Luke Cage, le personnage fétiche de Bendis arrive directement de The Pulse, Jessica Drew autre favori du scénariste trouve une nouvelle place et un regain d’intérêt. Spider-Man (enfin intégré de manière officielle aux Vengeurs) et Wolverine sont le côté vendeur du groupe. Cette composition rappellera à certains la JLA de Morrison avec juste les "Big Guns" et un ou deux personnage annexes.

Ce premier arc est assez long. Il fait six épisodes mais peut facilement se découper en deux parties de trois .

La première partie est dans la droite lignée de Disassembled. De l’action, de l’action et encore de l’action ! Ajoutez-y quelques bons mots de Spidey et vous obtenez un nouveau blockbuster. Bendis se fait plaisir sans pour autant émerveiller. C’est assez long en mensuel (ça passe mieux à la lecture en un seul bloc), les dialogues (points forts de Bendis) sont assez classiques et seules quelques blagues du tisseur font mouche. Brian a toujours avoué ne pas bien maîtriser les équipes, du coup il compartimente les héros en petits groupes, ce qui lui permet de mieux gérer. Cette astuce est bien utilisée et permet de passer d’une action à une autre sans que cela ne soit trop monotone.

La seconde partie ressemble plus à ce que fait l’auteur habituellement. On y parle d’espionnage et de théorie du complot. Bendis lance de nombreux subplots, comme qui veut l’évasion de Sauron ? Que fait le S.H.I.E.L.D. en Terre Sauvage ? Pourquoi Hill à tout explosé ne laissant aucune trace ? Bref, beaucoup de zones d’ombres qui promettent un bon développement par la suite. Malgré tout, cette seconde partie est un peu plus longue que la précédente, on s’y ennuie plus car les subplots arrivent à la fin et il y a un bon creux avant de els voir débarquer. De plus, la fin est un peu rapidement expédiée.

Le plus gros point faible de ce premier arc reste le rythme. En mixant un peu plus action et intrigues, Bendis aurait pû donner un souffle plus intéressant à son équipe et réduire d’au moins deux épisodes. Ajoutez à cela un manque d’épique, suite à la fin des Vengeurs, on pouvait s’attendre à remonter d’un cran et pourtant, malgré un début fort, le soufflet retombe.

David Finch accompagne toujours le scénariste avec son style si Top Cow si similaire à Marc Silvestri. Les personnages sont musclés, les filles sexy et ils prennent tous la pose. Malgré cette petite critique, je trouve qu’il y a eu un énorme progrès de la part de l’artiste qui a un découpage intéressant et qui rend les planches lisibles.

Pour un renouveau des Vengeurs c’est pas mal mais la longueur empêche de dire Wahouuuu. Par contre on peut se demander qui est le personnage avec ses nunchakus sur les couvertures.
Kab
6
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le 6 avr. 2014

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