Critique de No comment par Biznut
BD muette, altermondialiste, écolo, sud américaine avec pour thème les cercles vicieux
Par
le 27 avr. 2014
Un portrait extrêmement sombre et pessimiste de notre monde contemporain est dressé au fil de la mise en scène des petites histoires et de leur personnages. Le plus surprenant est que le dessin a cet air "enfantin" avec des couleurs éclatante, et malgré cela, la face la plus violente de notre monde y est représentée. Violence sur les enfants, violence sur les populations exploité, violence télévisuel qui ne propose aucune analyse, violence des rapports humain, violence qu'engendre notre rapport a l'argent, Violence dans les rapports sexuels.
Je me souviens particulièrement d'une histoire qui représente un jeu télévisé façon loft story. l'histoire se termine en bain de sang, les participants se sont entretués autour de la piscine au milieux du loft, et l'on devine les télé-spectateur regardé par l'intermédiaire de leur écran. Le titre de la nouvelle (120 days avec un œil dessiné dans le '0') renvoie au film de Pasolini (Salo ou les 120 journée de sodomes) et sa scène de torture finale filmé au travers de jumelle : C'est l'une des premières histoires de No-Comment et annonce ce qui va suivre, la position du spectateur face a la cruauté, sa position de voyeur face au fait qu'il regarde sans agir, bref, la place que l'on tiens dans ce monde et de quelles façons peut être nous sommes impliqué en cela, dans le sens ou nous somme un composant (parmi les milliards) de cette société, un observateur, complaisant ou non.
Les médias télévisuel, en montrant juste le réel (sans effort d'analyse, par simple représentation des faits) avec la fidèle photocopieuse de la réalité qu'est la caméra, n'ont aucun propos, sont vide de sens et d'ambition : et a force il devient "normal" de voir des victimes de famines en Afrique, il devient "normal" de voir les corps mutilé, déchiqueté, dommage collatéraux ou fou volontaire de je ne sais quelle guerre.
Yvan brun,lui, en transposant cette violence contemporaine dans un imaginaire enfantin, coloré, nous montre ce qu'il y a perdre dans cela, en nous montrant les visage innocent bafoué, broyé,en mettant en rapport la couleur et le pepse de la vie face à l'odeur rance à vomir d'une violence sans limite. En cela il propose une critique visuel, évidente. il passe alors du simple statut de "rapporteur" que peuvent être les média télévisuel à celui de dénonciateur.
Créée
le 25 juin 2013
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