C'est l'adaptation du Tango de Satan au cinéma, que j'ai pu voir en DVD, qui m'a poussé a lire ce livre de Lazslo Krasznahorkai. Si le film de Bela Tarr a une puissance visuelle tres forte et a donc influencé la représentation mentale de ma lecture, le livre a au moins une identité aussi forte , et du coup, j'ai eu plaisir à redécouvrir l"histoire raconté depuis un angle différent de l'image : celui des mots, de la littérature.
Le sysnopsis est assez simple. L'auteur va nous décrire la communauté composé d'une dizaine de personne, vivant dans une ferme collective de hongrie. Le livre commence lorsque les pluie diluvienne d'automne vont se précipiter sur la plaine hongroise et couper la ferme et ses personnage du reste du monde. Les personnages sont des êtres en manque de perspective, ayant perdu l'espoir d'une vie meilleurs et croupissant littéralement dans leur vie plutôt lamentable, n'ayant pas grand chose a faire, hormis boire la palinka (eau de vie hongroise) et comploter les uns contre les autres. Le livre commence aussi par le son d'une cloche, surnaturelles, comme sortie du vent, du ciel, et réveil Futaki, qui cette fois, et bien décider à quitter la ferme collective, et affronter son destin. Mais c'est sans compter l'arrivé d'Irimias, une personne mystérieuse a la fois poètes, roublard, philosophe et mystique, accompagné de son compagnon Petrina, dont le retour à la ferme collective va bouleverser le destin de cette communauté.
Au fur et a mesure de la narration, les personnage semblent s'empêtrer de plus en plus dans les stratagèmes (le travail des araignées titre une des partie du livre) d'Irimias. Le roman de Krasznahorkai est pratiquement vide de tout espoir, et même la vision d'un miracle, dont Irimias et son acolyte seront les témoins, ne pourra pas prouvé qu'il existe en ce monde une quelconque forme de redemption. Futaki, qui au premier matin des pluies d'automne, c'est réveillé au son d'une cloche et est décidé à quitter la ferme, sera peut être l'unique issue de secoure à ce monde délavé, sans issue, et d’où les rêves (même des jeunes filles comme Estike) se sont échappés.