Clap de fin, enfin !

Deuxième tome des aventures de Laura Kinney sous le costume de Wolverine. Deuxième tome estampillé Marvel Legacy, mais le sixième en tout ! Je me dis, alors, que peut-être, on va enfin voir où on veut en venir avec ce titre. Bien que je ne me fasse plus trop d’espoir. D’autant qu’en me plongeant dans le quatrième de couverture, je vois que Tom Taylor va une nouvelle fois nous proposer un gros event de Wolverine, mais à la sauce X-23…

Lorsque Gabby, accompagnée de Jonathan, découvre un laboratoire secret où sont menées des expériences illicites, la jeune héroïne appelle son nouveau meilleur ami : Deadpool ! Au sommaire également, un long récit se déroulant dans un futur où Wolverine doit éliminer le dernier super-vilain du monde… le Docteur Fatalis.

Tom Taylor (X-Men Red) et Ramon Rosanas (A la Recherche de Wolverine) racontent la fin des aventures de Laura sous le costume de Wolverine dans des épisodes inédits.

(Contient les épisodes All-New Wolverine (2016) #31 à 35)

Ce dernier tome des aventures de Laura nous présente donc plusieurs histoires.

Tout d’abord, Gabby et Deadpool font équipe pour permettre à Jonathan, le glouton, de se venger du laboratoire de recherches expérimentales sur animaux, où il a été maltraité, pour ne pas dire torturé. Une histoire dans la lignée de celle avec Ecureuillette. C’est fan service à plein, c’est censé être drôle et cela ne l’est pas.

La seconde histoire, est la suite directe du précédent tome. Laura fait ce qu’elle a dit, en aidant, un membre des Orphelins X, à savoir Amber, en l’aidant à mettre la main sur celui responsable de l’ordre donné à Laura de tuer son père. Une petite histoire sympathique, qui nous permet de découvrir un nouveau moment du passé sanglant et douloureux de Laura. Mais qui n’apporte rien de nouveau que nous ne connaissions pas jusqu’à maintenant.

Deux épisodes banals, peu marquant, n’apportant pas grand-chose.

Graphiquement, le premier est signé Marco Failla, et le second par Djibril Morissette-Phan. C’est plutôt sympathique dans l’ensemble. Le deuxième est vraiment graphiquement intéressant, le premier étant plus lisse, avec pas mal de défaut sur les plans larges.

Le tome se termine avec les trois derniers épisodes de la série, où Tom Taylor décide de s’accaparer la saga Old Man Logan (Après Ennemi d’État, on sent l’inspiration de Mark Millar) mais à la « sauce » Laura. C’est ainsi que l’on se retrouve avec l’arc Old Woman Laura.

Dans un futur pas si lointain que cela, on retrouve un monde qui n’a pas sombré aux mains des méchants, mais qui a vu la victoire des gentils. A l’exception du royaume de Fatalis. On y découvre une Gabby, devenue adulte et portant, à son tout, le nom de Wolverine. Laura, quant à elle, est la dirigeante de Madripoor mais est également mourante ! Elle tient, avant de partir, effacer l’une de ses plus grandes erreurs, et partir en mission suicide pour tenter de tuer Fatalis !

Elle se retrouve à ses côtés avec quelques héroïnes de l’univers Marvel, plus ou moins « modifiées » par ce futur hypothétique imaginé par Tom Taylor. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le scénariste australien est beaucoup, beaucoup moins inspiré que lorsqu’il a nous a proposé DCeased ou Injustice. Et l’on se retrouve avec quelque chose de tellement loin de Old Man Logan.

Graphiquement, on retrouve Ramon Rosanas pour ces trois épisodes. C’est plutôt joli, très agréable à regarder même. Les modifications physiques sont bien plus marquantes que celles scénaristiques.

Bref, un dernier tome à l’image de tous le run. Des histoires qui se laissent lire mais qui ne vont sûrement pas marquer le lecteur, loin de là. Avec l’arrivée de Tom Taylor sur le titre, je m’attendais à quelque chose de vraiment intéressant pour Laura. On essaie de nous proposer une Wolverine différente, mais en recyclant toutes les gros arcs de Logan. Pourquoi ne pas avoir cherché à innover, à écrire l’histoire de ce personnage, comme au tout début en somme, avec Gabby par exemple.