Otome Game par Sunread26

Chronique complète :

Extrait :

Ayant beaucoup aimé l’anime (que je conseil du coup, et dont je n’ai pas fait de chronique visiblement), je me suis laissée tenter par les premiers tomes d’occasions. Les séries étant rarement adaptés entièrement en anime, j’avais vraiment envie de connaître la suite. Mais pour ça, il faut d’abord relire les tomes dans l’ordre évidemment. Chose étonnante, j’ai tendance à imiter les voix des seyus lorsque je lis… comme quoi j’ai bien aimé, pour m’en souvenir encore aujourd’hui.

Pour ceux qui découvrent la série avec cette chronique, il s’agit tout simplement d’une comédie romantique. L’héroïne se réincarne dans un jeu de drague, en tant que la méchante de celui-ci. N’ayant droit qu’à des fins peu enviables, elle décide de tout faire pour au moins avoir la moins pire : l’exil. Pour cela, pas le choix, il faut qu’elle s’entraîne, tant à l’épée qu’à la magie, afin de pouvoir se débrouiller un minimum. Avec son caractère à l’opposé de son personnage, et de ce nouvel univers, l’héroïne casse les codes et sort du lot. Elle doit d’ailleurs passer pour une excentrique, et à tendance à être très directe, surtout quand il s’agit de passion. En s’éloignant de son personnage, elle compte bien changer son destin, mais elle est loin de se douter de tous les changements qu’elle va engendrer. Naïve, elle ne pensera même pas une seconde, qu’elle pourrait bien devenir le centre d’attention de tous ses personnages.

Ce que j’apprécie beaucoup dans la série, c’est qu’il y a autant de personnages féminins que masculins. Toute l’intrigue ne se concentre pas uniquement sur la romance également, mais aussi sur les amitiés qu’acquiert la nouvelle Catarina. Même si la comédie est très importante, il n’en reste pas moins des passages plus sérieux, surtout au début. Les différents personnages ont souvent un passé, ou présent, assez douloureux. C’est la bonne humeur et la franchise de Catarina qui les sortira de leur mauvaise passe, faisant naître par la même occasion des sentiments puissants à son égard dont elle ne se doute pas une seconde. Elle agit clairement comme une spectatrice, car elle pense encore qu’elle finira éjectée d’une manière ou d’une autre, reste à savoir quand elle aura le déclic. La mère de Catarina me fait aussi beaucoup rire, elle ressemble beaucoup à l’héroïne, même si elle prétend le contraire, ce qui est un peu flippant.

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