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le 1 févr. 2019
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Quelqu’un l’a vu, cet espace étrangement vide au sein de la foule rassemblée sur le lac gelé : le Dieu de Laplace.
Acte 1 : Otto scrute son double scénique, le porte douloureusement, puis se brise avec lui.
Acte 2 : Le double persiste, miroir, reflet, reflets d’une lumière divine qui se fixe sur une malle. La fenêtre hésite à refléter, le dehors se perd, Magritte !
Acte 3 : La plongée est définitive, un Freud spinoziste a chassé Proust, si la madeleine est déjà sèche, c’est que l’œil de Big brother et le vertige de l’infini sont arides.
Acte 4 : Il ne s’agit ni de rire ni de pleurer, la contingence est « déchiffrée » : le chapitre 365, le cahier 12-6 et le document sonore 5-303. Mais les étoiles, le palais des glaces, quelle porte ouvrir ? Le négatif photographique s’étend bientôt indéfiniment, la feuille conduit à l’arbre de Descartes, on ne se perdra plus dans la forêt. Non pas de « principe organisateur véritablement externe » mais le crayon de Hegel, on avance doucement dans cet amas de feuilles.
Acte 5 : Son être semble s’être accompli, il n’a plus rien d’un « tracé aléatoire », Otto a intégré le négatif, il a « traversé le miroir dans les deux sens ».
Acte 6 : Tout était déjà là, nombril, gestation, galet de Makapansgat.
Créée
le 29 déc. 2016
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