Triste destin que celui qui arrive à nos quatre adolescents. Mark, Zach, Casey et Jess s’avèrent être les seuls personnes de la petite ville d’El Dorado à pouvoir tenir tête à l’effroyable Draedalus. Et malgré leur jeune âge et leur peur, ils ne se démontent pas, bien au contraire, et font le maximum pour repousser la menace. Si nos quatre adolescents ont su tenir tête à Draedalus, c’est grâce aux pouvoirs qu’ils ont développé. Mark sait énormément de choses, Casey peut soigner les gens, Jess voit l’avenir. Quant à Zach, cela reste encore assez flou. Malheureusement, à la fin du premier tome, lorsque la poussière soulevée par cet affrontement redescend, il ne reste plus rien. Plus de ville, plus d’habitants. Restent, seuls, nos quatre adolescents, la révérende Goodwin et le mastodonte muet Abel. Ont-ils fait tout ça pour rien ? Ont-ils eut tord ? Nous allons le découvrir dans ce tome 2.
El Dorado est sous le contrôle de créatures démoniaques menées par Draedalus, le roi-sorcier venu d’un autre monde. Son dessein n’est pas la destruction de la Terre, infime poussière à ses yeux, mais la possession d’un puissant talisman qui lui permettra de régner sur toutes les dimensions. Seule une poignée d’adolescents s’opposent aux forces des ténèbres et font front contre la menace, mais à quel prix ? Car quand le danger semble enfin éloigné, les quatre teenagers découvrent une ville dévastée et complètement déserte… (Contient les épisodes #7 à 12)
Ce deuxième tome démarre sur la route. Sans que l’on ne sache pourquoi, notre petit groupe a quitté l’endroit où se trouvait autrefois, El Dorado. Ce n’est pas gênant en soi, car Augustyn utilise les premières pages de chaque chapitre pour refaire une mise en contexte. Cependant, même si ce n’est qu’un détail, je ne m’explique pas ce départ, et la lecture du tome ne me l’expliquera pas non plus.
Notre petit groupe va donc sillonner les Etats-Unis. Ils vont d’abord se rendre à Purgatory. Petite ville du Nevada, théâtre, dans un comics que lit Mark, des méfaits d’un être rappelant étrangement Draedalus. Rien de bien étonnant, l’auteur de ce comics vit dans ce petit village et à vécu la même chose que nos quatre adolescents. Sauf qu’en partant Draedalus a laissé certaines personnes dans un drôle d’état…
Arrêt suivant : Sterling City en Arizona. Avec un passager de plus dans le bus en la personne de la jeune Megan, fugueuse, ne servant… absolument à rien jusqu’à la fin du tome. Apparition inexpliquée et inexplicable pour le moment, en attendant le tome 3.
Sterling City va être le théâtre de plusieurs événements, mais rien de transcendant, et surtout rien de passionnant pour notre intrigue principale. Le révérend semble en savoir beaucoup plus sur tous ces événements bizarres. Et surtout, le jeune Mark va être kidnappé par un père à bout, voyant en lui son fils décédé lors d’un accident de voiture avec sa femme.
Dernier arrêt à Alma au Nouveau Mexique ou a lieu un festival de l’âme dans le désert. Désert aux propriétés et aux vibrations harmoniques très particulières. Les rêves sont plus parlants dans cette ville. Et justement, Mark, Zach, Jess et Casey vont tous se retrouver au cœur d’un rêve particulièrement déroutant. Ils vont avoir la visite d’êtres chers, venus leur dire que l’histoire n’est pas finie ! Et qu’ils comptent sur eux ! Vient ensuite un nouveau face à face avec Draedalus.
C’est alors qu’ils vont décider de retourner à El Dorado pour la prochaine manche, celle-ci prenant un tournant tragique aux yeux de Rebecca et Abel, et surprenante pour nos quatre adolescents…
Alors oui, il se passe beaucoup de choses dans ce tome, le tout sur un très bon rythme, mais, personnellement, je ne vois pas l’intérêt. Cela fait vraiment tome de transition. Tout ce que j’avais aimé dans le premier tome, l’opposition avec Draedalus, la synergie dans le groupe, tout cela est absent dans ce second volume. C’est plaisant à lire mais cela sert à quoi ? L’intrigue principale n’avance pas d’un pas, hormis lors des trois ou quatre dernières pages. Pas de révélations et le développement des personnages est au point mort. Le flashback sur Abel (qui ne fait que de se prendre des branlées, c’est un comble vu son gabarit) n’apporte pas grand-chose.
Cependant, on se pose toujours autant de questions, j’aurais aimé avoir quelques réponses lors de ce volume, et plus encore avec le cliff final assez époustouflant. Le tome 3 se retrouve avec une grosse attente de ma part.
Au niveau des dessins, je ne vais pas en rajouter une couche, je ne suis pas fan de Ramos, hormis sur Fairy Quest où son style colle bien. Je ne suis pas fan de ses visages aux yeux énormes, et de ses mains et pieds difformes. Les fans, eux, seront aux anges. Le reste, par contre est magnifique, les paysages, les décors, les fonds sont d’une magnifique réalisation et d’une telle richesse. Une mise en scène rythmée, une mise en page parfaite et des couleurs chatoyantes.
Bref, ce tome m’a un peu déçu de par son manque de développement tant dans les personnages que l’intrigue. Cependant, c’est toujours un véritable plaisir à lire et à regarder, si on passe sur les défauts habituels de Ramos. Ce tome, de transition selon moi, ne fait que rajouter à notre envie prenante de découvrir le fin mot de cette histoire. Et surtout, de découvrir ce qu’il va arriver à Mark, Jess, Zach et Casey !