Cauvin, je l'ai déjà dit, est pour moi un des plus grands scénaristes de tous les temps, et changerait du papier à dessins en feuilles d'or ! Cédric (ou Cédlic, si vous préférez) reprend un peu la philosophie de Roba avec Boule et Bill, sans le cocker ni la tortue, mais avec un "pépé", entendez par là un aieul qu'on a recueulli à la maison et qui a l'impression d'être toujours en train de gêner ! Et qui n'arrête pas non plus de de se chamailler avec son beau fils vendeur de carpettes !
Ca me rappelle ce feuilleton quotidien (avec Jean Carmet) qui passait tous les soirs sur les ondes de Radio-Luxembourg et qui était baptisée "La famille Duraton"....
Laudec et Cauvin les a réinventés avec l'amour, aux premier, deuxième et troisième âges... En fait, les "ménages" et leurs familles n'ont guère changé au fil du temps...
Ce qui est amusant ici, ce sont les amours de Cédric pour Chen avec sa petite vietnamienne, pardon chinoise : craquant car ça nous rappelle nos premiers émois d'enfants... Et accidentellement, il va la découvrir en chemise de nuit, ce qui va entraîner un gag plein de tendresse... et d'angoisse pour ses parents...
L'amour est international !
Emotion mais aussi rires : quand Cédric veut enregistrer des mots d'amour pour Chen sur la bande magnétique de l'enregistreur qu'un copain lui a prêté. Il arrive à se concentrer, accoudé contre la grille d'un pré, et s'apprête à commencer quand une bête vache arrive derrière lui et gratifie l'enregistrement d'un horrible et tonitruant "Meuhh !" ... De quoi manger du boeuf à tous les repas pour se venger, non ?
Les dessins qui imagent ce gag sont tout simplement à se rouler par terre ! Par exemple quand Robert a décidé de planter un clou dans le mur, a évidemment tapé sur son doigt, et s'est fait traiter de maladroit par son beau-père !
Quelle classe ! Quel humour ! On en redemande !