C'est ainsi...

Papyrus a beau être une BD pour enfant, j'ai tout de même souhaité en recommencer la lecture. J'ai donc acheté relu et lu les 33 tomes de Papyrus.
Le bilan en est quelque peu mitigé.

Tout d'abord on sent différentes énergies dans les différents tomes. Les 8 premiers font offices d'introduction dans l'univers de Papyrus. Du 9 au 22, les sujets sont un peu plus sérieux et le scénario mûri. Du 23 au 25, on a l'odyssée qui apporte du voyage et continue sur l'énergie précédente. Puis du 26 au 27, on reprend sur style un peu plus tranquille. Du 28 au 31, la BD instaure un changement de relation entre Papyrus et Theti, indiquant que la fin approche. Et enfin du 32 au 33, on assiste à un baisse de créativité et une fin, qui selon moi est ratée.

On constate des scénarios parfois innovants et parfois simplistes, d'un tome à l'autre. En tout cas, l'univers mythologique et les dessins évoluent au fur et à mesure. Les recherches de l'auteur rajoute de l'authenticité et on entre facilement dans cet univers.

Personnellement, c'est tout ce que j'ai à dire sur la BD de base. C'est 32 tomes d'aventures, d'évolution de personnage, de voyage, de découverte… Franchement, l'auteur a fait un travail remarquable sur cette œuvre. Sur ça, on ne peut rien dire.

Mais pour moi, le problème réside sur le dernier tome, le numéro 33. Personnellement, je voyais une fin qui conclurait bien toute cette aventure qu'est Papyrus en fermant la boucle qu'avait commencé le tome1. C'est à dire en réalisant la volonté des Dieux, que Papyrus protège Théti pour qu'elle monte sur le trône d'Egypte. Franchement, cette fin m'aurait bien plu… Avec un bon lots de péripéties, un complot comme le propose le tome 33… Avec l'évolution des personnages, on aurait pu faire une fin magique. Mais comme on peut le constater, c'est ma fin et pas celle de l'auteur.

Personnellement, je trouve que la fin de l'auteur abîme le processus des 32 autres tomes. Quand on comprend la fin, on est vite dégoûté parce qu'on espérait tant de ces aventures. Je trouve dommage de simplifier autant la chose pour une fin, qui pour moi, n'en est pas une. C'est une solution de facilité non originale qui coupe nette l'élan magique de la BD. Sincèrement, j'ai été triste de connaître la fin de l'auteur.

Mais après, c'est ainsi. On a une fin, qui pour moi ne me plaît pas. Mais on a une. On a une super série BD, qu'il faut juger dans son ensemble. Un travail énorme qui s'est terminé en 2015.