Trois visions d'une seule et unique histoire
C'est maintenant que je me dis : "Largo W. sors de là !". En même temps, je sais que c'est faux! Largo Winch n'est pas Paris-New York New York-Paris.
Certes, nous avons droit à notre lot de manigance et de rebondissements. Mais cela suffit-il pour dire que Drommelschlager s'est (largement ?) inspiré de Van Hamme ? Non, pas à mes yeux en tout cas.
Une histoire, trois visions d'une seule et unique histoire. Chacun porte ses couleurs (vert, bleu et orange). Peut-on tout acheter ? Peut-on se venger à n'importe quel prix ? Peut-on aimer jusqu'au bout ? Peut-on croire en n'importe qui ? Sur qui pouvons-nous compter ? À quel prix ?
L'histoire se finit assez bêtement, ai-je envie de dire. En même temps, si la fin n'était pas ce qu'elle était, j'aurai peut-être dit également la même chose. Soit.
Une tome qui plante le décor, qui ouvre la scène, qui exulte les personnages et qui finit dans la pénombre sous les applaudissements du public. C'est un exercice bien difficile qui est réalisé par Raphaël Drommelschlager.