Critique N°384 : Un mélange de Pulp.


  • Financée par un homme dont on ignore jusqu'à l'identité, l'organisation spéciale Planetary réunit plusieurs équipes de terrain, dont celle du « Batteur » et des agents Wagner et Snow. Pour le bien de l'humanité, ou par simple curiosité, ces trois archéologues de l'étrange arpentent l'univers dans le but de lever le mystère sur une série de phénomènes paranormaux. Parmi leurs rivaux, un groupe de métahumains leur donne du fil à retordre, déterminé à utiliser les secrets ancestraux du monde pour leurs propres intérêts.


John Cassaday et Warren Ellis sont deux grands noms de l'industrie des comics, qui ont travaillés chez tout le monde et ont un peu tout tâtonnés.
Alors se mettre ensemble pour rendre hommage aux vieux B.D. Pulp ne semble pas abstrait et se trouve être alléchant.


Mais Planetary c'est quelque chose d'un peu bâtard.
Dès le début, l'univers nous happe et nous entraine dans son monde. Déjà par les dessins de Cassaday mais aussi par Elijah, le personnage principal, qui rappelle gentiment Jason Bourne sur beaucoup d'aspect.
Elijah est froid, amnésique et violent et il a besoin de savoir qui il est et où il est. Donc forcément on s'implique dedans et on veut savoir où cela va nous mener.


Mais le gros défaut de Planetary c'est le nombre de sous intrigue torché en un chapitre et qui n'ont aucun lien avec l'histoire principale. J'ai eu la sensation d'être dans un MMORP à collectionner les quêtes secondaire sans avancer dans l'histoire.
Plein de dérapages qui additionnent du vu et revu.


Heureusement Cassaday sublime toute ces sous aventures (qui auront surement une conclusion dans le deuxième tome) par son trait très atypique mais magnifique.
Alternant pop-culture, steampunk, S.F., les dessins sont sublime et on se perd entre les pages.
Mais ce qui marche de façon très efficace c'est aussi et surtout le twist au deux tiers du comics, qui était presque anticipable mais tout de même agréable à découvrir et surtout, m'a entièrement relancé dans le livre à un moment où je m'apprêtais à décrocher.


A la fois on se retrouve avec des pages sublimes avec différents petits scénarios très agréable et de l'autre, un ventre mou qui nous perd et qui semble très aléatoire par rapport à la trame principale.
Ce premier tome de Planetary peut rebuter des gens, mais je reste certain que le second tome va nous combler de réponses.

LaMoustache
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le 16 sept. 2021

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