C'est un drôle de mot, "critique" ; je trouve qu'il possède une connotation négative. Or là, je n'ai pas envie de dire du mal de ce titre. Non pas qu'il soit génial, il est juste étrangement consensuel. Il n'est pas méchant, les personnages sont amusants et touchants, le dessin fort agréable, tout comme ce manga lui-même : particulièrement agréable à lire.
Ce qui intéressant ici, c'est que malgré le ton shojo, presque tous les protagonistes sont des hommes ; les filles sont rares, et parmi elles, deux sont androgynes, et une est hermaphrodite. Malgré ce casting, ce n'est jamais tendancieux (à une exception près) : les élèves voient les princesses comme des filles à part entière, et préfèrent ignorer tout aspect qui pourrait montrer ouvertement le contraire. Donc ce n'est pas un shonen ai ; je le précise, car il y en a que cela peut gêner.
Princess Princess est une des rares séries où les deux versions – manga et anime – sont aussi réussies l'une que l'autre, et disposent des mêmes atouts.
A noter qu'il existe aussi un drama, mais la réalité est cruelle : les acteurs sont loin d'être assez "mignons" pour faire des princesses crédibles.