Vlan, Schtak... Incisif, rapide ... Pas le temps de souffler ...
Quai d'Orsay tient un rythme soutenu sur environ une centaine de pages, L'humour est partout et surtout là où on ne l'attend pas.
Arthur Vlamick entre au quai d'Orsay et se voit confier la réalisation des discours d'Alexandre Taillard de Vorms, un Dominique de Villepin à peine déguisé qui se nourrit des pensées de Mao et d'Heraclite pour orienter ces choix et influencer la paix dans le monde, rien que çà.
On se laisse rapidement happé par cette institution et son engrenage aidé par le trait vif de Blain.
Cette BD à 200 à l'heure est un véritable bijou.
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