"Vaut mieux être noir que homo ; quand t'es noir, t'as pas besoin de le dire à ta mère"*

Bonjour le papier brillant ! S'il y a un truc difficilement supportable dans l'évolution des séries datant d'au moins les années 90, c'est le changement de papier. C'est sans doute moins cher de tirer les albums là dessus, mais c'est tellement moche. Les couleurs ordinateur c'était déjà pas terrible mais combiné avec cette autre nouveauté, c'est pire que tout, car les fondus numériques se voient renforcés par le côté brillant du papier. Soit.

Cauvin se recycle énormément sur cet album. C'est dommage car ça commence par un gag audacieux au cours duquel on annonce que Marie Rose a trouvé un job. Malheureusement, au lieu de se servir de cette donnée comme d'un fil conducteur, ou d'au moins de l'exploiter de temps en temps, il abandonne complètement l'idée, si bien que Marie Rose semble à nouveau femme au foyer pour le reste de l'album. Si les pages présentent peu d'originalité, elles font sourire un peu, c'est déjà ça.

Graphiquement, Laudec montre quelques faiblesses, on sent qu'il a du mal à truover la position juste et surtout qu'il est influencé par les séries du moment ; d'ailleurs le ton général de la série en souffre ; je ne suis pas familier avec l'univers Titeuf, mais j'ai comme cette drôle d'impression que le duo d'auteurs tentent de suivre cette voie. Je ne trouve plus ce gamin à la fois espiègle et innocent.

Bref, un album sympathique, sans plus.


*pour le titre je me suis permis de piquer une blague de Christophe Aleveque que j'ai découvert il y a peu et qui me fait me tordre de rire. Merci Christophe.
Fatpooper
6
Écrit par

Créée

le 11 juin 2013

Critique lue 168 fois

2 j'aime

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 168 fois

2

D'autres avis sur Qui a éteint la lumière ? Cédric, tome 17

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

122 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

122 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

110 j'aime

55