Malgré quelques petits imprévus, le plan de Steve Rogers, version Hydra, ne souffre aucun défaut. Steve a pensé à tout, est prêt à tout et sait exactement où il va. Le dindon de la farce dans cette histoire, davantage que toute la population du monde, c’est ce pauvre Sam Wilson. Alors que tout lui tombe dessus, et d’un façon incroyable, il ne se doute pas que son principal soutien, Steve, est surtout la cause de tous ses ennuis. Le pire, c’est que les choses ne sont pas prêt de s’améliorer.
Un sénateur américain est retenu en otage, et seuls les deux Captain America, Steve Rogers et Sam Wilson, ont une chance de le sauver. Alors que D-Man retrouve le monde du catch et que Misty Knight part en mission en solitaire, Rage découvre à ses dépens à quel point les Americops peuvent être sans pitié.
Entre action super-héroïque et critique sociale, l’auteur Nick Spencer (Secret Empire) et les dessinateurs Paul Renaud (Rise of the Black Panther), Angel Unzueta (Star Wars : Poe Dameron) et Daniel Acuna (Uncanny Avengers) signent une histoire sur la vie délicate d’un justicier et de ses compagnons d’aventure dans l’Amérique contemporaine.
(Contient les épisodes Captain America : Sam Wilson #14 à 18)
Ce troisième tome des aventures de Sam Wilson sous le costume de Captain America est un peu différent. A travers ces cinq épisodes, Nick Spencer enfonce encore un peu plus son héros et s’attarde quelques temps sur les personnages qui l’accompagnent.
Dans un premier temps, nous retrouvons Sam et Steve Rogers qui doivent se rendre sur les lieux d’une prise d’otages. Le sénateur du Texas, l’un des plus virulents opposants à Sam Wilson, fait parti des otages. En arrivant sur place, Sam est loin de se douter que sa descente aux enfers va encore s’accélérer.
Un épisode qui nous fait nous interrogé sur jusqu’où va aller Nick Spencer avec Sam. A un moment donné, on a beau avoir les épaules les plus solides qui soient, on fini par craquer et à ne plus pouvoir nous relever.
Le second épisode s’intéresse à D-Man. Un personnage ô combien inintéressant et inutile jusque-là. Et sous couvert de vouloir permettre à Sam de penser à autre chose, D-Man l’invite à un match de catch de gala pour une association…
Un épisode bidon, et graphiquement horrible !
De son côté, Misty Knight part dans une mission en solo pour tenter de mettre la main sur la Limace, un vilain utilisant des métamorphes pour tourner des vidéos compromettantes avec des super-vilaines de seconde zone, voir de troisième zone. Un moyen de réaliser le fantasme de ses clients puis de faire coup double en faisant chanter les pauvres femmes dont il a « emprunté » le visage.
Joaquin, quand à lui, le nouveau Faucon (et accessoirement personnage encore plus inintéressant et inutile que D-Man) part en guerre contre une femme qui vient d’écrire un livre d’un racisme navrant non dissimulé. Alors qu’il va pour lui dire ses quatre vérités, voilà qu’il va devoir tout faire pour la protéger.
Enfin, Rage, que Sam essaie tant bien que mal de tempérer, se retrouve dans une salle situation et va pousser le pauvre Captain America face à un choix qui pourrait bien être la goutte d’eau de trop…
Si le premier épisode, et le derniers, sont plaisant à lire, car on y assiste à la suite de travail de sape de Nick Spencer sur Sam Wilson. Le reste ne ressemble et ne se résume qu’à du remplissage. Très franchement, la mayonnaise avec les personnages autour du héros n’a pas pris. On ne s’y attache pas, donc on ne s’y intéresse pas, donc ces épisodes sont plus gonflants qu’intéressants.
Graphiquement, c’est très inégal ! Paul Renaud, Daniel Acuna, Angel Unzueta et Szymon Kudranski, séparément c’est beau, ensembles, le mélange ne fonctionne absolument pas.
Bref, un tome qui enfonce un peu plus Sam, mais qui s’apparente à un tome de transition. On avance pas beaucoup, Nick Spencer s’attarde trop longtemps sur des personnages qui ne servent à rien, à travers des petites intrigues peu intéressantes.