Tout cela brossé via le portrait de Randy Shilts qui permit la médiatisation du VIH avec des méthodes que l’ouvrage qualifie de propagation de fake news. On pourrait parler aussi de coup médiatique, d’agitation, enfin d’un gros barouf vraiment pas bien dosé et assez scandaleux afin de faire entendre une réalité alors occultée, celle du VIH. Ou une variation cruelle, triste, peut-être désespérée ou désespérante de l’opération consistant à faire ouvrir les yeux sur un problème que peu de gens veulent comprendre. Histoire forte, et qui intéressera les gens qui se demandent comment une maladie mortelle pourra vite être considérée pour ce qu’elle n’est pas, cf. bien d’autres pathologies ou traitements aux yeux de la populace, suivez mon regard… et un sacré portrait du San Francisco du début des années 1980.