Reborn est né en tant que manga comique, avec des sketchs qui faisaient un petit effet, mais n'ont pas non plus rencontré un grand succès.
Devant cet état de fait, le choix classique, et ce fut encore le cas ici, est de revenir petit à petit à un nekketsu plus classique.
Le contexte lui-même avec une sorte de mafia un peu mystique, s'y prêtait bien, et les personnages introduits, les pouvoirs de chacun, tout a plutôt bien été réalisé.
On s'est retrouvé avec un casting cohérent, fort, attachant, et des combats de haut vol.
Quelques arc plus loin, la progression de chacun via de nouveaux outils à leur disposition a permis une échelle de puissance et d'enjeux tout autres, et, si tout n'était pas parfait, on pouvait encore être investis.
Mais malheureusement, quelques erreurs narratives, un peu trop de répétition, et surtout un arc final raté malgré des débuts extrêmement prometteurs, ont semé la déception parmi les lecteurs.
Reborn a commencé faiblement, puis a réussi le coup d'éclat de donner de grands espoirs, en partant de si loin il était monté si haut, avant de finalement se rater minablement à la dernière marche.
Que d'émotions, au moins l'on n'y reste pas indifférent.