Remina m'a fasciné grâce à son horreur cosmique loufoque autant qu'il m'a un peu dérangé dans sa sexualisation croissante de son "héroïne" qui subit les évènements. On retrouve un peu la fascination virant à la folie des hommes envers la femme "idéale" comme dans Tomié mais j'ai trouvé cela un peu lourds surtout que le personnage de Remina est un peu trop passif et chosifié par l'auteur.
Je suis donc partagé entre une ambiance géniale et des idées visuelles assez dingues et l'impression d'avoir suivie une paire de jolies jambes de plus en plus au centre d'un récit qui n'avait pas besoin de ça pour être intéressant.
Je suis peut-être passé à côté d'un propos car à côté de ça le récit est assez riche dans sa satyre d'une humanité terrorisée.