« Spawn : tome 1 : résurrection » ne déçoit pas en posant les premières briques d’un univers qui par la suite prendra une dimension supérieure en gagnant en complexité, en ramifications et en suspense.
Place donc ici au choc initial et à la découverte.
Les personnages se mettent peu à peu en place, Fitzgerald, le duo Burke/Twitch et même Wynn jouant des rôles pour l’instant assez secondaires.
Les stars du premier volume sont donc le Violator, clown obscène capable de se muer en démon gigantesque moissonneur de vie humaines, Overtkill pour son incroyable puissance de feu technologique et Kingcaid, représentatif des recoins les plus sombres de l’humanité.
A noter que ce dernier personnage est plus réussi dans la série d’animation ou son coté débonnaire, presque doux et rassurant augmente le sentiment de malaise qu’il véhicule.
Personnage torturé, choqué, à cheval entre vie et mort, à la fois fort et vulnérable,
tiraillé entre ses nouvelles responsabilités vis-à-vis du Mal et ses aspirations humaines encore vivaces, Spawn ne peut que séduire par sa dimension tragique.
Un mot sur le style remarquable de Mc Farlane, coloré, puissant et flamboyant.
A sa sortie, comme le dit Miller en guise d'épilogue, « Spawn » fut une révolution dans le monde du comic book.
Mc Farlane n’appartenait ni à Marvel ni à DC Comics, il créa donc un style nouveau, puissant et une nouvelle maison d’édition Image Comics.
Honneur lui soit donc rendu pour cette remarquable innovation !
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