Le retour de Kate Bishop à Los Angeles n’est pas de tout repos. Alors qu’elle veut simplement exercer sa passion, son métier de détective privé, elle se retrouve dans une sorte d’énorme intrigue tentaculaire, où s’entrechoquent son père (qui ne vieillit pas), Madame Masque (dans le corps cloné de Kate), de nouveau compagnons de route attachants et la l’apparition de doutes sur la disparition de la mère de Kate. Malgré sa bonne volonté, malgré sa force, Kate reste jeune, malgré ses nouveaux amis, Kate reste seule. Heureusement pour elle, c’est à ce moment que Clint débarque !


Au moment où Kate Bishop aurait grand besoin d’un coup de main, Clint Barton fait justement son retour. Mais veut-il dire que les problèmes de la jeune femme seront réglés deux fois plus vite ou qu’ils seront deux fois plus nombreux ? Dans un cas comme dans l’autre, Hawkeye a désormais plus d’une corde à son arc…
Kelly Thompson (Jem and the Holograms) et Leonardo Romero (Civil War II : Choosing Sides) concluent leur prestation sur un récit réunissant les deux célèbres archers. La scénariste fait également équipe avec Stefano Raffaele (Hawkeye) pour un épisode de Generations.
(Contient les épisodes #13 à 16 et Generations Hawkeye & Hawkeye #1)


Si ce n’est pas merveilleux tout cela ! Alors que notre pauvre Kate est en plein désarroi, en plein doute, notamment en ce s’interrogeant sur ce qui est véritablement arrivé à sa mère, elle voit débarquer, tel un messie, Clint ! Son meilleur ami, son mentor, son confident. Mais bien entendu, comme toujours avec Clint, les choses ne vont pas être simples… Bien au contraire, puisque notre archer préféré débarque, comme souvent, avec une montagne de problèmes à ses fesses.


Alors que Kate pensait pouvoir trouver une épaule sur laquelle se confier, un ami pour l’aider dans son enquête, notre héroïne se fait happer par les problèmes de Clint. En effet, Eden Vale a poursuivit Clint jusqu’à Los Angeles pour tenter de le tuer. Malheureusement pour Kate, elle se retrouve, de fait, sous les feux ennemis.


Et voilà notre héroïne, qui espérait enquêter sur sa mère, sur une éventualité qu’elle soit toujours vivante, qui doit lutter pour sa vie. Cependant, en se retrouvant en tête-à-tête avec Eden, Kate va voir son univers se télescoper avec celui de Clint.


Ce dernier, alors que Kate est prisonnière, n’a pas de meilleure idée que de se rendre chez Madame Masque, dans le corps cloné de Kate, pour kidnapper la vilaine et ainsi échanger les Kate ! Sans se douter, qu’au réveil de Madame Masque, la supercherie ne tiendra pas longtemps et que les Hawkeye vont se retrouver face à une double menace !


C’est le souci avec Clint, il a une idée, souvent mauvaise, mais qui lui paraît judicieuse, il fonce dans le tas et réalise, trop tard, qu’une fois de plus, c’était une très mauvaise idée… Mais c’est ce que l’on aime chez ce personnage, c’est un gamin, il est impulsif, insouciant. Et c’est pour cela que son duo avec Kate est si savoureux et fonctionne si bien.


Kate et Clint se retrouvent donc dans une me… jusqu’au cou, mais une nouvelle fois le duo va faire tout son possible pour s’en sortir.


Une intrigue coup de poing, qui bien que très bonne, explose véritablement grâce au duo des Hawkeye. Ces dernières années, je n’ai pas souvenir d’un duo aussi explosif et synergique que celui-ci. C’est un tel plaisir de suivre ce duo !


Graphiquement, Leonardo Romero livre une prestation incroyable, très proche de ce que David Aja avait pu nous proposer lorsque son incroyable prestation sur le titre. C’est incroyablement vivant tout en étant artistique. On vit l’action, chaque petits détails comptent et apportent toujours quelque chose. Clairement le genre d’artistes incroyables qui poussent à lire des séries plus « secondaires » tant leurs talents éclaboussent ces titres.


Le tome se termine avec un épisode Generations (je n’ai pas encore lu le Deluxe du même nom chez Panini), un one-shoot où Kate se retrouve face à son glorieux mentor, d’une autre réalité, l’occasion d’assister à un tête-à-tête vierge de toute relation entre deux personnages portant le même nom. Une intrigue amusante, qui vaut surtout par le touchant échange entre Kate et ce Clint emblématique, loin de celui que l’on connaît actuellement. Et puis c’est l’occasion de retrouver l’ancienne tenue unique de l’archer.


Graphiquement, je découvre Stefano Raffaelle avec cet épisode. C’est plutôt joli, assez classique, qui convient parfaitement à ce genre de one-shoot.


Bref, un dernier tome jouissif à lire ! Quel plaisir de retrouver les deux Hawkeye galérer ensemble. Plus les tomes passent, plus je deviens addict à ces deux personnages, à Kate. J’espère vraiment qu’une nouvelle série suivra et que Panini nous la proposera. C’est frais, tellement loin de tous les autres personnages Marvel, cela nous apporte vraiment une autre approche que les poids lourds habituels. Quelques grammes de finesse dans ce monde de brute.

Romain_Bouvet
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le 18 nov. 2020

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