Quel plaisir de retrouver l'ambiance de la série animée de 92, grâce au dessin cartoonesque au trait fin lisse en bref grâce au talent de Javier Pulido (que je découvre en Janvier), dessinateur sur l'ensemble des chapitres. Les histoires se succèdent, on passe du Robin, tenneager, lycéen au Robin chevalier ou acrobate de Gotham. Après un chapitre d'introduction sous forme de test final et de chasse au rouge-gorge qui finit sous un feu d'artifice dessiné par lee weeks, on voit le jeune prodige faire ses preuves face au Chapelier Fou, on le voit confronter des ennemis grandiloquents et se confronter à l'invulnérabilité du pouvoir en place.Puis lrythme s'intensifie et les menaces se font implacable. Malgré le dessin proche de la série de 92, l'album se fait violent, avec un Double-face, deux fois plus fou , magnant la batte ou le pistolet avec énergie dévastatrice. Robin après ses premières victoires découvre ses premiers doutes, ses premières défaites ses premières peurs. Adolescent, encore libre de ses choix, trapéziste sur le fil du rasoir, il peut pencher vers un destin plus sombre en moins d'une seconde. Un comics bon ou le regard ingénieux et humble d'Alfred sur l'acolyte de la cauve-souris humanise le tout.Un comics rafraîchissant et non uniquement grâce à la présence de Mr Freeze. On atteint pas l'ampleur et l'ambiance polar noir de Batman Year one, mais ce Robin est un bel ouvrage en l'honneur de Dick Grayson, qui parfois se fait insupportable selon les comics.