Chitty Chitty Bang Bang

22° album de la saga que je juge assez moyen moyen mais qui conserve une saveur particulière à mes yeux du fait qu'ados je l'avais acheté après avoir assez longuement hésité avec "Angel face" de Blueberry mon budget étant limité, j'avais du faire un choix. A coup sur la couverture avait été l'argument décisif. A l'image inquiétante du psychopathe à la gueule d'ange j'avais préféré celle de la tournoyante voiture rouge s'envolant dans les airs.

Je viens de le racheter et de le relire dans la foulée, qu'en dire ?

Ma foi pas grand chose, l'histoire se centre sur le déroulement d'une course marathon se déroulant de l'extrême nord canadien à la terre de feu. Si la logistique et le règlement sont soigneusement décrit, au début la suite se révèle assez plon plon. Bien sûr les affreux Leader sont là mais finalement guère en forme. Si le héros semble abattu au début par l'annonce du décès d'une certaine Judith Perez au début celà passe vite dommage un héros déprimé ça aurait été surement intéressant.

A coté de celà les seconds rôles habituellement si dynamique sont totalement éteint. Steve Warson qui courre sur une autre voiture n'aligne pas trois répliques de toute l'aventure idem pour Roy Johnson l'américain si dynamique du 8° pilote. Jean Pierre le frère et patron de Vaillante joue les utilité à la manière d'une acteur qui cachetonne pour payer ses impôts.

Bref on s'emmerde un peu.

Alors que reste t-il ?

La maestria de J Graton au dessin qui sait mieux que personne mettre en scène le mouvement des voitures de course. Ce sont elles les vraies vedette de l'histoire La Leader 13 rouge et maléfique la Torino des frères Perez et les deux somptueuses Vaillantes Rush.

Et toutes ces prima donna Graton leur fait affronté la boue la neige le soleil la pluie la pierraille dans une hallucinante série de décors grandioses. Comme dans une sorte d'opéra où faute de comprendre l'histoire ont se laisse captivé par l’enchainement des images en se laissant bercer parla musique du vrombissement des moteurs.