Ce tome 7 annonce, visuellement parlant par une somptueuse couverture, des illustrations toujours extrêmement soignées.
L'intérieur du volume n'est pas en reste : des pleines pages à la pelle, une double page centrale et des yeux qui pétillent face à tant de crayonnés célestes habilement mis en couleurs. Des scènes dynamiques qui témoignent de la violence et de l'action qui constituent le récit, entre quelques scènes plus intimistes.
Car oui, en effet, la vie de cette famille n'est pas de tout repos : entre les diverses factions qui voudraient en éliminer ses membres, des alliés toujours plus improbables, pas facile de survivre tous les jours. Dans cette odyssée sans terme, c'est une nouvelle étape dans ce voyage interstellaire. Une comète sera cette fois-ci le nouveau havre éphémère. Mais est-ce bien un lieu de repos, tant la guerre y fait rage ? Certes pas. Et c'est là qu'une (légère) lassitude pourrait commencer à poindre son nez chez moi. J'ai la désagréable impression que les mêmes ressorts sont encore et toujours utilisés. En outre, dans ce tome contrairement aux précédents, je n'ai pas relevé de moments particulièrement poignants. On trouve certes de l'émotion, les psychoses, névroses et autres dérèglements mentaux des divers protagonistes sont toujours présents mais il flotte un air de déjà lu.
Alors, oui, c'est très beau, ça reste très agréable à lire mais ce 7ème recueil ne m'a pas laissé une trace aussi marquée que ses prédécesseurs. Je gage que les auteurs sauront rebondir dès le prochain opus.