Cette Saga n'a pas fini d'étonner ses lecteurs !
Alana, lors d'un incident spatial pour se sortir d'une situation potentiellement mortelle, a senti son fœtus quitter la vie. Elle se rend alors, sur les conseils du prince robot, en un doux lieu nommé Avorteville. Ça ne s'invente pas ! Ce tome 8 s'ouvre sur cette scène surréaliste où un médecin vraiment chouette les accueille. Mais les choses ne sont forcément pas si simples et l'avortement risque de devenir monstrueux. Entre les griffes de quel équarrisseur des confins sordides va t'elle tomber ?
Au milieu d'un scénario toujours aussi génialement foutraque, Alana passera d'un souvenir de cunnilingus de jeunesse à un cumulonimbus vraiment pas gros qui saura toucher son cœur. Et en un éclair, c'es reparti ! Les relations entre les personnages, les haines, les vengeances, les histoires d'amour, tout se mélange joyeusement pour offrir un récit très humain en somme.
Servi par des dessins souvent superbes qui renforcent en permanence le propos, le lecteur oscille entre des "ouaah !" et des "ho putain" durant la découverte de ce récit qui semble pouvoir se relancer encore sur des chemins stellaires inédits.
Nouveauté étonnante vu la teneur habituelles des fins de tomes, celui-ci se termine de façon positive voire presque joyeuse. Je crains le pire pour la suite...