Fun mais simple

Le relaunch Rebirth de la Suicide Squad, sans être ahurissant, fut bien meilleur que ce que DC avait pu nous proposer avec les New52. Cependant, leur première mission, en Russie, fut une véritable catastrophe. Certes, ils ont réussi à ramener le général Zod, avec la petite Hack en bonus, mais ont perdu Captain Boomerang ! Le pauvre, il ne restait plus que ces chaussures. Mais ce n’est pas parce qu’ils se retrouvent au cœur de leur QG, au cœur de Belle Reve, que les choses ne vont pas continuer de partir en sucette…

Après avoir récupéré le Général Zod des griffes d’une équipe de métahumains russes, la Suicide Squad doit faire face aux étranges effets produits par la Chambre Noire. Petit à petit, tous les détenus et le personnel de la prison de Belle Reve sombrent dans une folie meurtrière et une émeute s’ensuit. Leur seul salut ? Une Harley Quinn redevenue totalement saine d’esprit !
Suicide Squad Rebirth présente la toute nouvelle série consacrée à l’organisation de super-criminels la plus dangereuse de l’univers DC ! Nouveau venu sur le titre, le scénariste Rob Williams (Martian Manhunter) est assisté au dessin par Jim Lee (Justice League), le légendaire artiste et co-publisher de DC, ainsi que par une sélection des meilleurs artistes actuels, dont Stephen Byrne (Green Arrow), Carlos d’Anda (Batman Arkham City) et Giuseppe Camuncoli (Amazing Spider-Man) !
(Contient les épisodes Suicide Squad #5 à 8 et Suicide Squad Special : War Crimes #1)

Amanda Waller se retrouve avec le général Zod en sa possession. Voilà une association qui fait froid dans le dos ! Bien entendu, avec une telle arme de destruction massive entre les mains, et alors que tout le monde pense, sait, que s’est une mauvaise idée, Waller tient à faire du militaire despote de Krypton, une nouvelle pièce de choix pour sa Suicide Squad… !

Mais les choses, comme toujours, ne vont pas vraiment se passer comme elle le souhaiterait. La Chambre Noire, là où ils tentent de maintenir Zod dans une sorte de stase, va causer quelques problèmes à Belle Reve et tous ses occupants. Ils font tous devenir complètement fou ! De vrais psychopathes ! En quelques instants une révolte éclate chez les prisonniers, Croc se met à manger tout ceux qu’ils croisent et Flag tente de coller une balle entre les deux yeux de Waller !

Comme si cela ne suffisait pas, voilà que la lumière rouge qui inondait Zod se change en lumière jaune ! Le monstre est sur le point de se réveiller ! Et au milieu de ce chaos incroyable, la déjanté Harley Quinn laisse la place au docteur Quinzel !

Notre héroïne déjantée est tellement folle que ce qui se passe à Belle Reve a eu l’effet inverse sur elle, lui rendant toute sa santé mentale ! C’est donc à elle que revient la mission de sauver la situation, bien secondée par une Amanda Waller se concentrant comme une damnée pour ne pas sombrer dans la folie et permettre à Harley de sauver tout le monde !

On a jamais autant frôlé le chaos avec la Suicide Squad !

De son côté Hack, découvre que les circuits de Belle Reve abritent l’esprit d’un ancien membre de la Suicide Squad que l’on croyait mort…

Une intrigue qui va à mille à l’heure ! Il est sympathique de suivre Harley avec toute sa tête, surtout au milieu de tous ces fous. Et puis, les lunettes, cela lui va bien. Après, l’intrigue n’est pas fantastique, c’est juste un grand défouloir, un chaos sans queue ni tête, mais un chaos bien écrit. Comme toujours, ce qui pèche le plus, ce sont les dessins de Jim Lee. Mais je ne vais pas, une nouvelle fois expliquer pourquoi. Bien, que je dois bien reconnaître, que son travail sur le Suicide Squad est le moins pire que j’ai pu voir. Il semble abandonner ses travers…

Nous avons le droit à de nouveaux back-up (Hack, Killer Croc et l’Enchanteresse). De courts épisodes inutiles, souvent mal dessinés, et qui ne servent à combler l’impossibilité de Jim Lee a dessiner plus de dix pages de comics par moi… Surtout quand on voit le résultat…

Enfin, nous avons le droit à un épisode spécial, où la Suicide Squad est missionnée par Waller pour tenter d’exfiltrer un politique américain qui va passer devant la coup internationale de la Haye ! Ils vont se retrouver face à une autre super-équipe. Un épisode qui se laisse bien lire, pas spécialement beau, avec un final digne de Waller !

Bref, comme pour le premier, ce second tome est plaisant à lire, sans vraiment nous emporter complètement. Rob Williams nous propose de bonnes histoires, mais en roue libre, ne menant à rien de véritablement concret.