Sans inspirations chez les belges

A-t-on vu album plus inutile ? Je ne m'épancherai même pas longtemps sur cette oeuvre tant son intérêt est nul.

Prenant pour speech l'histoire d'un peintre, cet album ne fait que de raconter une énième bataille se passant toujours de la même manière, sans aucune surprise pour le lecteur fidèle à la série, et sans fait glorieux pouvant intéresser une nouvelle clientèle. Le schéma narratif est le plus classique qui soit, Cauvin ne s'est absolument pas foulé en se reposant sur cette idée du peintre.
Attends, le peintre ? Quel peintre ? Ah oui, il me semble qu'on en parle vaguement au début mais qu'après on en a plus rien à foutre jusqu'à ce que sa vie soit en danger et qu'il ne lui arrive rien. Quant à ses peintures, c'est pareil, à quoi bon créer une sorte de background ? ou même un peu de cet authenticité faisant le charme de la saga ? Non non que dalle.

C'est l'archétype du scénario écrit en trois heures.
L'album n'est pas mauvais en soi, il est juste sans intérêt, et tellement creux qu'il se lit bien trop vite.
Mais il signait la descente aux enfers de la série, amorcée petit à petit... tuée par un manque d'idée total.

(enfin l'album 55 a fini par remonter la pente)