Une histoire de vampire originale qui renouvèle le genre. J'ai l'impression d'écrire ça à chaque critique dès que ça parle de vampires mais c'est pourtant encore le cas dans ce comic en partie signé par Stephen King. Ici l'ancien mythe fondateur du vampire cohabite avec un tout nouveau genre de vampire, plus puissant, dans un genre d'anti-Salem où la nouvelle génération semble être plus puissante.
Deux histoires de "renaissances" s'entremêlent dans ce premier volume. La première se passe en 1880, où un célèbre bandit est capturé par les Pinkerton et est changé en vampire lors de sa tentative d'évasion. La deuxième en 1925, en pleine révolution industrielle aux Etats-Unis, ce même vampire "sauve" une jeune figurante en la transformant à son tour.
Au menu dans ce premier tome: du sang et de la violence, très peu de place est laissé au glamour qui a un peu pollué le mythe du vampire dans cette dernière décennie. Même le sexe est quasiment inexistant, le vampire est donc ramené à son utilité première: le meurtre, le massacre et la vengeance.
Malgré l'histoire originale et le dessin très travaillé j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, peut-être une deuxième lecture saura faire remonter la note. Ou bien le deuxième volume, on verra à ce moment là!
PS: Ne passez pas à côté de la préface de Stephen King, sans doute l'un des rares auteurs qui en écrivent une pas seulement pour en écrire une. L'un des seuls auteurs aussi qui dans ses préfaces s'adresse au lecteur comme s'il les connaissait tous, et effectivement en général on dirait presque qu'elles ont été écrites pour moi.