Toutes les bonnes choses ont une fin, et certains ont tendance à l'oublier.
J'ai lu ce manga il y a quelques temps, désolé pour les imprécisions du coup.
666Satan est un shonen qui se défend bien. Un dessin sympathique (on sent la touche Kishimoto, ils ne sont pas frères pour rien...), des personnages à mi chemin entre un dragon ball et un naruto (encore une fois...), éééévidemment le personnage principal est une espèce de bête ultra puissante mais ça chut faut pas le dire et c'est un secret, et évidemment la nana va tomber plus ou moins amoureuse (d'après mes vagues souvenirs), avant l'avoir plus ou moins détesté parce que m'voyez, ce mec là il est vraiment pas malin (et c'est un gamin).
Bon.
C'est ultra classique, mais ça fonctionne plutôt bien.
Les combats sont bien foutus (même si on retrouve les éternelles explications qui durent trois heures au moindre coup donné, arrrrgh), les personnages sont assez attachants, et quand ils grandissent ils ont quand même une certaine classe. Leurs pouvoirs peuvent se montrer assez originaux (surtout le pote du héros, avec son espèce de boule magique), le scénario, sans en être à tomber par terre, est bien foutu pour un shonen. Bref, un adolescent en pleine puberté bercé par naruto, dragon ball et autres bastonnades ne manquera pas d'apprécier.
Mais surtout, là où 666 satan se démarque des autres mangas du même genre (et qui lui vaudrait presque un 7/10), c'est qu'il est court. 20tomes. Juste 20 putains de tomes. ENFIN un shonen qui ne s'étirent pas à l'infini, et bon sang ça fait du bien. Parce que soyons honnête: les shonen type naruto qu'on a commencé dans notre adolescence, on en connaitra jamais la fin. À jamais, ce sera l'histoire innachevée d'un personnage qu'on a pu adorer mais dont on ne connaitra jamais la fin de l'histoire. Au moins, Seishi Kishimoto nous raconte la fin de son aventure, avec plus ou moins de talent, certes.
ça fait quand même plaisir de savoir ce qu'il advient d'un héros qu'on a suivi durant son adolescence.