Critique de Shaynning
Sacrée réécriture que voici! On retrouve sept nains désemparés, condamnés à vivre ensemble en retrait du village pour une mauvaise blague, servie lors d'une représentation au banquet du douzième...
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le 28 mai 2020
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Nouveau tome de la série irrégulière Sept publiée chez Delcourt, à présent, on vous propose Sept Nains. Au scénario on retrouve le prolifique Lupano (Le singe d'Hartlepool, Les vieux fourneaux, Alim le tanneur...) et au dessin, un certain Roberto Ali.
Sept nains reprend le conte de Blanche Neige et le met en pièces. Sur la couverture de la bd, on est averti, il est inscrit, "Sept mineurs sapent un conte majeur". Généralement ce genre de petites phrases ridicules ça donne plus envie de fuir mais passons.
Dans le conte de Lupano, la narration nous mène vers les grandes lignes de l'histoire que nous connaissons tous. Mais les comportements modernes des personnages tranchent avec la perception que nous avons du conte traditionnel. Nous ne sommes plus dans un conte où les messages sont suggérés, ici, ils sont clairement exposés. Les dialogues de Lupano font mouche, les situations grivoises sont omniprésentes et c'est souvent drôle. Mais il s'en est fallu de peu pour que le "drôle", vacille dans le "lourd" et le "gras".
Par contre, le titre de la bd c'est Sept Nains. Curieusement les nains de la bd ont autant de consistance que ceux de l'adaptation du Hobbit de Peter Jackson. On distingue assez bien Simplet, Prof, et Grincheux... Mais on se souviendra plus de la Blanche Neige gironde que des mineurs. Bref, le chiffre Sept était juste là pour servir la série.
Malgré ces critiques, je dois admettre que l'on prend un certain plaisir à découvrir les liens et digressions entre les péripéties de la bd et le conte de base. Le miroir, la mort du roi, ou encore la fameuse pomme sont des situations réellement sympathiques.
Sept nains est donc une revisite agréable. Mais après les franches réussites du scénariste qui nous a habitué à des petits bijoux, cette BD laisse tout de même une sensation étrange. On a presque envie de souffler à Lupano, "S'il te plaît, prends le temps".
Créée
le 21 oct. 2015
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