She-Hulk (2014 - 2015) par arnonaud
Critique numéro par numéro.
#1 [Février] La nouvelle série She-Hulk, par Charles Soule et Javier Pulido débarque et ça commence plutôt bien. Ce n'est pas un hit absolu mais ça pourrait donner une bonne petite série sympa à suivre tous les mois, avec un personnage principal très attachant et une rythmique tranquille et drôle toujours bonne à prendre. On est bien ici dans la veine des titres hawkeye, FF et Superior Foes of Spider-Man, et c'est vraiment cool de voir cette veine se développer chez Marvel.
On suit donc She-Hulk dans son boulot d'avocate, avec une affaire qui est entamée et réglée dans ce numéro. Un pur numéro pilote en fait, donnant le ton de la série. L'affaire est sympa à suivre, permet d'encrer l'univers Marvel dans le réel, au delà des différenciations bien/mal classiques, tout en conservant un côté loufoque et délirant.
L'humour, sans être à tomber par terre, marche bien et confirme le côté léger de la série, sentiment rehaussé par le dessin naïf de Javier Pulido (pas forcément des plus glamour mais collant parfaitement au propos de la série, et renforçant finalement l'attrait de la série) et la mise en couleur assez pop et enjouée de Muntsa Vicente.
Au final, le seul point réellement décevant de ce numéro est la résolution de l'intrigue qui manque d'impact, de punch, mais rien de bien grave vu que le reste du numéro est bien mené et sympa, avec un côté juridique bien géré pour ne pas perdre le lecteur, même dans les instants les plus bavards du numéro. Et puis il y a ce côté léger que je ne cesse de rabâcher et le personnage immédiatement sympathique et positif de She-Hulk. J'espère que la suite sera du même niveau ou meilleure. [7]
#2 [Mars] Le premier était sympa et prometteur. Celui-ci confirme et signe. Bon, rien n'est sûr pour la suite de la série, ce n'est qu'un second numéro après tout, mais celui-ci était bien sympa. Le supporting cast de l'héroïne est soigné, diversifié et joyeusement loufoque. She-Hulk est toujours aussi attachante et cool et son quotidien et à son image. On est dans la veine d'une série comme Hawkeye, avec ce mélange quotidien et action, et c'est vraiment réussi, d'un côté comme de l'autre, avec des bonnes idées à tout les étages, une loufoquerie omniprésente et une vraie bonne humeur qui se dégage à travers ces pages.
Le dessin de Javier Pulido est certes particulier et pas toujours élégant, il n'en reste pas moins qu'il donne un cachet très élégant à série, avec esthétique inimitable, alliance de formes simples et lisibles et de designs délirants, qui risque de ne pas plaire à tout le monde (notamment aux fans de style super héroïque plus classiques) mais qui forge une vraie identité graphique à la série.
Bref c'est hyper agréable et frais, ça se lit sans mal et avec le sourire, She-Hulk est cool, le twist de fin de numéro est prometteur et si ça continue sur cette lancée on pourrait vraiment avoir très bonne série. Après, pas d'illusions à avoir, She-Hulk n'est pas le personnage dont les séries marchent le plus et Javier Pulido est un choix artistique à double tranchant puisqu'il risque peut être de faire fuir tout une frange de lecteurs, il ne faut pas s'attendre à une série à rallonge, loin de là. Mais bon, on en profiter le temps que ça durera. [8]
#3 [Avril] Dans ce numéro, She-Hulk aura fort à faire pour obtenir l'asile politique pour Kristoff Vernard, le fils adoptif du Dr.Doom, ce dernier souhaitant garder son fils à ses côtés pour qu'il puisse reprendre le trône à sa mort. Et c'est encore une fois un numéro très réussi pour la nouvelle série She-Hulk, avec une histoire qui mêle habilement problèmes juridiques, humour, bagarres et concepts délirants. Les personnages sont vraiment soignés et sont toujours aussi truculents, l'humour est bien trouvé et y a une référence aux fantastic four (donc ça, forcément, ça passe toujours très bien chez moi)... Bref, que demander de plus ? Surtout que Pulido s'en sort bien aux dessins, avec son style atypique et pas toujours très glamour. Le dessinateur a toujours de bonnes idées de mises en pages et est toujours très inventif, et il faut dire qu'il est aidé par Muntsa Vicente aux couleurs, qui tient bien son rôle depuis le début de la série, avec une palette très pop et chaleureuse, qui colle vraiment au côté joyeux de la série.
Le seul défaut de ce numéro est peut être le final un peu trop rapide. J'espère du coup que le prochain numéro sera vraiment la suite de cette histoire et qu'on passera pas autre chose. En tout cas, la série reste de qualité, et j'ai bien envie de la voir se développer, donc j'espère que Marvel et les lecteurs lui laisseront sa chance. [8]
#4 [Mai] Qu'est-ce que je suis content de lire She-Hulk chaque mois ! C'est avec un vrai enthousiasme, un vrai plaisir que j’accueille le numéro à chaque fois. Une de ces pépites d'All-New Marvel Now, assurément, et pour le moment, le chef-d'oeuvre de Charles Soule. Il faut dire qu'il est bien aidé dans cette série par l'impact visuel que Javier Pulido donne à la série, avec ses mises en pages inventives, les crédits rigolos et son character design bien à lui. C'est vraiment réussi, jamais une héroïne (voire même un super héros en général) ne m'aura semblé aussi cool, tranquille et détendue. On a envie de l'avoir comme amie ! Elle est écrite de manière vraiment crédible, et c'est renforcé par les petits tics de langages très sympas, ses habits qui changent tout le temps, comme sa coiffure, les attitudes que lui fait prendre Pulido... C'est vraiment extrêmement bien fait. Il y a une vraie alchimie sur cette série et ça fonctionne du feu de dieu.
En plus pour rajouter à la coolitude de ce numéro, on a le droit à une discussion avec Matt Murdock, aka Daredevil, le meilleur super héros de l'univers Marvel, donc forcément c'est génial. Surtout que le dialogue entre les deux est forcément super bien écrit. On pourra tiquer sur le fait que Murdock en ait visiblement plus rien à foutre de son identité secrète à San Francisco vu sa manière d'agir, mais le reste est tellement bon qu'on excuse cet écart le temps d'une case. Et puis si le numéro n'était pas assez bon comme ça, le cas Doom continue aussi, avec son lot de bonnes séquences, et on revoit même les deux associées de She-Hulk, Patsy (Hellcat) et Angie, qui sont toujours aussi bien écrites elles-aussi. Et y a même des blagues sympathiques en outre. Et j'en ai pas parlé, mais bien entendu, Muntsa Vicente fait un boulot comme toujours formidable aux couleurs.
Non franchement, ce numéro est, comme à chaque, une bonne grosse réussite. Lisez cette série. [9]
#5 [Juin] Woh ! Woh ! Woh ! Qu'est-ce qui se passe les mecs ? Pourquoi vous nous avez enlevé Javier Pulido ? C'était un peu l'âme de cette série ! Et en plus Vicente n'est pas là non plus aux couleurs... Qu'est-ce qui s'est passé ?
Parce que bon, Wimberly il est bien gentil avec son style tout bizarre, mais ça n'a rien à voir avec du Pulido ! J'imagine déjà les lecteurs du TPB qui seront à fond dans Pulido, qui vont tourner la page et se vomir dans la bouche quand ils verront la première page de Wimberly en ce demandant qu'est-ce qui se passe. Il faut savoir que le nouveau dessinateur a la bonne idée de commencer l'épisode par une première splash page qu'on pourrait malheureusement définir comme particulièrement raté car il s'est complètement loupé avec ce choix d'angle de vue complètement zarb' et à mon avis loupé (en gros : c'est le pire effet "fish-eye/caméra grand-angle" imaginable).
Voilà, ça c'est dit, c'était mon instant grande cruauté et méchanceté gratuite. Sur le reste du numéro, Wimberly livre une prestation tout à fait honnête. C'est très marqué, on risque absolument pas de le confondre avec un autre, et ça fonctionne assez bien, même si il pourrait améliorer son encrage et même si ses angles de vues extrêmes peuvent donner des choses parfois bizarres (mais aussi très réussis à d'autres moments, comme le dérapage de la voiture d'Angie ou la dernière page, très drôle). Il y a quelque chose de fun, décalé et loufoque dans le trait du dessinateur qui fait bien ressortir l'humour du titre. En fait on troque le côté tranquille et positif des dessins de Pulido et Vicente pour un truc bien plus frénétique où les personnages paraissent tous cinglés. On a l'impression de regarder un film d'animation de Yuasa (Mind Game) ou Bill Plympton. Au niveau des couleurs, tous les choix ne sont pas très heureux, mais ça a le mérite d'être osé et de renforcer la prise du dessinateur sur le titre.
Niveau histoire, Soule approfondit donc l'histoire du Blue File qui devrait être le premier gros et long arc du titre. C'est une histoire très mystérieuse pour le moment qui annonce de nombreux rebondissements et des situations vraiment intéressantes pour nos trois protagonistes. A la fin de ce numéro, le scénariste nous laisse sur de sacrés suspenses très prometteurs pour le prochain numéro, c'est vraiment cool. En plus c'est une affaire qui permet de voir pleins de personnages secondaires de l'univers Marvel comme on les aime, que ce soit le Shocker (proche visuellement et mentalement de sa version de Superior Foes of Spider-Man ce qui est très cool), Tigra est son bikini ou le toujours sympathique Wyatt Wingfoot.
Comme d'hab', tous les personnages sont vraiment bien écrits et attachants, et en plus, Angie devient badass, ce qui est une très bonne nouvelle. Y a pas à dire, Soule maîtrise vraiment l'écriture de ce titre, toujours aussi réussie. C'est parfois très bavard, mais on ne perd pas pour autant le fil, ça reste très clair, et c'est franchement une bonne nouvelle.
Bref, malgré une légère déception niveaux dessins (plus pour le fait de ne pas voir Pulido que pour le niveau de Wimberly), She-Hulk, c'est toujours un excellent titre que je vais continuer à lire avec un plaisir non contenu. [8]
#6 [Juillet] L'intrigue du Blue File continue... Et ok, Pulido n'est pas aux dessins, mais Wimberly n'est pas SI nul que ça, faut arrêter ! Il est même plutôt inspiré par moment, comme dans la scène où Angie se réveille dans la neige, le look de Kevin Trench ou les super scènes de bastons où l'on en prend pleins les yeux et où sa présence est vraiment justifiée, avec un dynamisme et une puissance incroyable (la première double splash page est vraiment hyper impressionnante je trouve). Par contre, là où il est plus impardonnable, c'est la page qu'il n'a pas réussi à terminer de coloriser vers la fin du numéro et où il laisse des bouts non colorisés et déborde même des cheveux de She-Hulk sur une case... C'est assez inadmissible de la part d'un professionnel et ça créé un gap de qualité assez gênant au sein du numéro entre les premières et les dernières pages. Son changement de texture sur les couleurs est aussi très bizarre... Enfin bon. Ça reste dans l'ensemble du bon boulot, et puis, Pulido revient le mois prochain, donc c'est pas la peine de trop chouiner.
Niveau scénario, Soule offre une conclusion plutôt étonnante à cet arc, et pas vraiment concluante (mais gageons que ce ne soit qu'une conclusion partielle...), mais le numéro reste super agréable à lire. J'aime comment il dépeint des dialogues hypers quotidiens pour ses persos. Voir She-Hulk et Kevin Trench prendre des nouvelles dans une discussion des plus banales est juste jouissif, surtout que c'est très bien écrit et qu'on comprend toujours l'état d'esprit des personnages. Et puis ça repart dans du délire super-héroïque, avec de la baston, là aussi très sympa... Et j'ai beaucoup aimé la conclusion du numéro (mais pas la conclusion de l'intrigue de l'arc).
Bref, pour ma part, même si il y a pas mal de petits défauts ça et là, j'ai beaucoup apprécié ce numéro et j'adore toujours autant la série She-Hulk qui fait vraiment partie des petites perles parmi les super-héros Marvel en ce moment. [8]
#7 [Août] Retour à la normale après l'interlude Blue File et Ron Wimberly, avec Javier Pulido de nouveau aux dessins et une petite intrigue tranquille qui se conclut à la fin du numéro. Plus orienté super-héros que judiciaire, c'est une petite aventure légère et pétillante comme on aime en lire dans la série où l'on suit nos amies She-Hulk et Hellcat qui se font miniaturiser avec Hank Pym pour aller chercher quelqu'un dans un jardin.
Ça fait d'ailleurs plaisir de revoir ce dernier, surtout dans son rôle de Giant-Man (et avec son costume originel bien rétro avec le slip sur le pantalon ! Si c'est pas génial ça ! Merci Pulido !). Le personnage n'était plus qu'un scientifique chef d'établissement ou chef d'équipe ces derniers temps, avec sa fameuse veste rouge, et ça fait du bien de le revoir un peu jouer les héros. Je ne sais pas vraiment ce qu'il a fait ses dernières années (à part ne pas avoir encore sorti un film à son nom) pour qu'aucune grosse équipe de vengeurs ne veuille de lui, mais ça a dû être plutôt important car les grands de l'univers Marvel semblent vouloir l'oublier !
Enfin bref, Soule s'amuse à faire une joyeuse aventure miniaturisée, avec une relation Patsy - Jennifer qui marche super bien, tellement bien même que j'aimerais bien voir une série Hellcat débarquer (avec son côté héroïne paumé et sans vraiment de job ça pourrait être sympa, non ?). Ce n'est pas mon numéro préféré de la série, l'intrigue de fond était un peu trop embrouillée pour moi, mais ça reste une lecture toujours aussi agréable et qui met de bonne humeur. Je vais continuer de la lire avec plaisir, surtout que le prochain numéro risque d'être très intéressant car on nous annonce une intrigue pas mal liée à l'actualité de l'univers Marvel ! [7]
#8 [Septembre] She-Hulk continue d'être une série formidable et le numéro de ce mois-ci est vraiment excellent. Charles Soule est toujours très inspiré sur cette série et c'est tant mieux, surtout que Javier Pulido l'est aussi et nous fournis des visuels formidables ! Y a pas à chier, c'est une réjouissance de lire cette série chaque mois ! Donc voilà un nouvel arc qui commence, où c'est Captain America qui vient chercher notre héroïne pour solliciter ses services. Et là, on a encore le droit à ces formidables moments de tranche de vie entre héros parfaitement croqués, et après on a le droit à une foule de gag, à la découverte d'un personnage haut en couleur, à des twists intéressants et à un cliffhanger qui donne diablement envie de lire la suite. Les personnages sont toujours bien écrits, tous intéressants et attachants, la préparation du procès est rendue super sympathique à suivre... C'est franchement très cool, et je crois que le mieux dans tout ça, c'est qu'il n'y a absolument pas d'action super-héroïque dans ce numéro, c'est juste du judiciaire, du gag, de la tranche de vie et ça marche nickel. J'aime toujours quand les auteurs prennent les super-héros et les emmène faire autre chose que des bastons face à des vilains ou des sauvetage de planète entière, et là c'est le cas, et c'est super bien fait. Vivement la suite, on risque d'avoir un très bel arc si ça continue comme ça. Surtout, que les auteurs restent inspirés ! [9]
#9 [Octobre] Suite du procès du siècle ! Steve Rogers accusé de meurtre et une bataille d'avocats entre She-Hulk et Daredevil ! Autant le dire de suite, le pitch à de la gueule ! Avoir superbement planté le décor dans le numéro précédent, on attaque dans celui-ci le procès, où l'on apprend enfin de quel mort Steve est accusé, dans quel contexte. Et même si le numéro est moins mémorable que le précédent, ça reste toujours plaisant à lire. En fait le principal problème de ce numéro c'est qu'il ne s'y passe pas tellement de choses et que du coup, on ne peut pas dire que l'intrigue avance à grands pas. Mais Charles Soule manie très bien les personnages et leurs façons de penser, Javier Pulido s'éclate toujours autant au niveau des visuels et nous sert encore et toujours des pages splendides et Muntsa Vicente colorise encore une fois tout ça de fort belle manière.
Donc c'est toujours très bon et très agréable à lire. Vivement la suite... Même si malheureusement ça signifie aussi qu'on se rapprochera de la fin de la série. Bon il y apparemment de fortes chances qu'une nouvelle série She-Hulk soit lancée dans la foulée, mais si l'équipe créative change on ne retrouvera pas la même alchimie. Il ne reste plus qu'à prier, pour notre plaisir de lecture, pour un relaunch pour la forme, pour attirer les nouveaux, et avec exactement la même équipe derrière. [8]
#10 [Novembre] Nous voilà donc au dernier chapitre consacré au procès où Steve Rogers est accusé d'être complice d'un homicide et où l'avocat de l'accusation est Matt Murdock (et où Jennifer Walters s'occupe quant à elle de Steve). On y apprend donc la version de l'histoire par le prisme de Rogers, qui vient apporter un nouvel éclairage à toute cette histoire. Soule et Pulido ne font pas dans la dentelle ou la nuance dans le nouvel élément introduit dans cette version du récit. Bon ce n'est pas un élément qui appelle à beaucoup de nuance, j'en conviens, encore plus dans un comics de super-héros, mais le tout sonne un brin cliché.
N'en reste pas moins un éclairage intéressant sur l'enfance de Steve Rogers et de manière plus globale, le numéro n'en reste pas moins très réussi. J'aime toujours comment Soule écrit les personnages, ils sont toujours très cools, attachants et sympathiques et il est vraiment plaisant de les suivre. Et les moments de petites discussions tranquilles entre eux sont toujours irrésistibles. En plus les dessins de Javier Pulido sont toujours excellents, avec des mises en pages inventives et efficaces et un style graphique toujours aussi élégant et qui donne une vraie identité à la série.
Donc voilà, très bon numéro, même si le final du procès manque peut-être un peu d'impact, ça n'en reste pas moins très sympathique, drôle et léger. Et puis le teasing de fin de numéro donne plus qu'envie de revenir pour lire la première partie du final de la série, qui se conclura en Janvier. [8]
#11 [Décembre] Hop, c'est parti, nous voilà entré dans l'arc final de la série. C'est assez triste de savoir que la série va bientôt s'arrêter, puisque c'était l'un de mes rendez-vous mensuels favori et la série va sûrement me manquer, mais en attendant, ça sera une série qui a de bonnes chances d'être un sans-faute sur toute la ligne, ou quasiment.
En tout cas, retour du Blue File dans ce numéro, mais surtout arrivée de Titania, némésis de She-Hulk, dans la série. Et en fait, plutôt que d'apprendre des choses sur ce fameux dossier bleu, qui nous est visiblement réservé pour la conclusion de la série, ce numéro est surtout prétexte à une grosse baston She-Hulk/Titania et à pleins de doubles pages. Comme d'habitude Pulido est toujours aussi inspiré aux dessins et il donne vraiment une tonalité très particulière aux aventures de la cousine de Banner qui est toujours aussi agréable. Et c'est toujours accompagné par les couleurs éclatantes de Vicente et par les dialogues inspirés de Soule qui nous offre d'ailleurs des personnages toujours très attachants, drôles et intéressants dans cette série.
En plus le numéro permet d'avoir des révélations bien cool sur l'un des personnages du cast de la série, et ça ce n'est pas de refus.
Peut-être pas le plus grand numéro de la série, mais tout de même une lecture dynamique et ultra-plaisante qui ouvre bien l’appétit pour le grand final à venir ! [8]
#12 [Février] Et voilà, She-Hulk par Charles Soule et Javier Pulido, c'est terminé. Déjà. Et ce douzième numéro est un excellent numéro qui termine en beauté l'année d'existence de cette série d'exception. C'est dommage que la série ne reparte pas pour un an avec la même équipe créative, mais on peut déjà être content que ces 12 numéros de qualité existent.
Enfin bref, dans ce numéro Charles Soule se montre plutôt doué pour conclure une série et son intrigue du Dossier Bleu, le fil rouge de la série. Il termine cette histoire proprement, sans précipitation, avec toutes les explications nécessaires et sans qu'on est un goût de gâchis dans la bouche ou quoi que ce soit de ce genre là.
Et les deux dernières pages d'adieu aux héroïnes sont très biens faites, permettant de partir sur une bonne note. En plus, Javier Pulido est bien entendu excellent aux dessins et les couleurs pop Muntsa Vicente toujours nickels.
Donc voilà, une bonne fin pour She-Hulk. Maintenant, Charles Soule peut retourner écrire de la merde sur Inhumans et Wolverines... C'est peut-être ça le plus rageant, de voir que la seule série Marvel où le scénariste s'appliquait se termine. [8]