Le vert fait partie de mes couleurs préférées (même si le Bouffon Vert n’est pas mon méchant préféré) alors, forcément, avec de telles jaquettes, mon œil ne pouvait qu’être attiré par She wasn’t a guy. Et comme, en plus, il y a du vert tout au long des pages, le tourbillon a fini par m’emporter.
Tout commence avec deux lycéennes assises l’une à côté de l’autre en cours mais qui ne se parlent pas. Aya a déjà ses copines ; Mitsuki est introvertie. Leurs langues se délient pourtant lorsqu’Aya se rend chez un disquaire où Mitsuki bosse mais sous une identité secrète (ou presque). Avec un look aux antipodes de l’uniforme scolaire et un masque sur le visage, Aya ne la reconnaît pas et la prend pour un homme… qui ne la laisse pas indifférente. Pour reprendre une formule utilisée ailleurs : tout les oppose mais la musique les réunit.
Nous voilà ainsi partis pour des récits courts (4/5 pages) qui sont autant d’intrigues qui se suivent et permettent ainsi d’observer l’évolution de la relation entre les deux personnages, l’apparition de nouvelles et nouveaux venu•e•s, de péripéties scolaires et autres qui rythment leur vie… Il n’y a pas de fantastique mais un amour pour un certain type de musique qui leur donne envie d’en parler (même si c’est souvent bref), de se fréquenter. Pour aller où ? Mystère pour le moment.
Après deux tomes il y a donc encore plusieurs terrains à éclaircir : la suite de leurs études, la composition familiale, la place future de la musique, les nouvelles intrigues à mettre en place...
Quelques bémols malgré tout car la mélodie parfaite n’existe pas : je trouve les personnages un cran en-dessous de Mitsuki. Ne serait-ce que du point de vue physique ou vestimentaire elle met une claque à tout le monde (à part Kanna) si bien qu’il est compliqué pour les autres de se hisser à sa hauteur. Ce n’est pas non plus une version musicienne de Griffith mais l’équilibrage entre les personnages sera un autre domaine qui devra être observé dans les prochains tomes.
La note : "There Is Nothing Left to Lose"