Showin' how funky and strong is your fight, It doesn't matter who's wrong or right, Just beat it.
Le côté obscure de Kyôko fascine et le développement du personnage l'est tout autant. C'est une des clefs du succès du manga. Le spectateur est curieux lui aussi de ce qu'elle peut faire et jusqu'où peut-elle aller pour assouvir sa soif de vengeance contre Shô. Vous vous attacherez vous aussi facilement à cette fille si différentes des autres héroïnes de shoujo. Sa motivation est stupide, certes, mais en se familliarisant avec elle, on l'apprécie et arrive à lui porter de l'affection grâce à son charisme envoûtant. Sa spontanéité et son positivisme naturel font contraste avec sa haine envers Shô. On peut d'ailleurs se demander laquelle est la plus naturelle, la Kyôko toute mignonne et gentille qu'on voit souvent, ou les brefs passages où son aura démoniaque ressort. C'est ici que d'autres ingrédients comme l'humour interviennent.
De plus, toujours dans l'originalité, on peut remarquer que le découpage des planches par Yoshiki Nakamura est assez spécial. Il arrive souvent d'une page soit découpée en plusieurs axe horizontaux où se suivent à l'intérieur les cases verticales. Un peu comme si on avait plusieurs pages dans la page. Cela arrive à fournir une tension supplémentaire ou un meilleur dynamisme selon la scène.