Un étranger est récupéré en mauvais état. Il se retrouve amnésique. L’amnésie a été souvent utilisée comme procédé narratif propre à générer du suspens par des questions et des révélations, et cette histoire est probablement l’exemple le plus connu et le plus efficace.
L’étranger, au chiffre XIII tatoué sur l’épaule, se retrouve traqué par des tueurs. Il se découvre des talents de combattants professionnels. Également poursuivi par un agent spécial, il apprend une dure vérité : il serait un tueur professionnel ! Fuyant pour échapper à tous ses poursuivants, il tente de découvrir sa véritable identité. Qui est-il vraiment ? Jake Shelton ? Steve Rowland ? Ross Tanner ? Jason Fly ? Etait-il bon ou mauvais ? Qui sont ses vrais alliés ? Qui font partie du complot, qui en savent plus qu’ils ne le disent ? Le général Carrington, qui semble étonnement vouloir l’aider ? Kim Rowland, également tatouée ? Qui est la Mangouste et que projette-t-il ? Noms d’emprunt, dossier trafiqué, espionnage, révélations, contre-révélations, rebondissements, XIII part dans une périlleuse quête de son identité au sein d’une partie dont il ignore encore tout.
Mais le mystère ne pouvait durer éternellement et les réponses devaient finir par arriver. A la fin de ce tome 4, la vérité (mais est-ce bien toute la vérité ?) sur l’histoire de XIII et le complot complexe impliquant des personnes hauts placées est ainsi dévoilé. Les enjeux sont maintenant posés alors que la phase finale du complot approche...
Quelques reproches toutefois malgré une intrigue efficace. Les expressions des personnages sont lisses, ce qui n’aide pas vraiment à s’attacher à eux. Les dessins s’enchaînent parfois abruptement. Et au début XIII passe son temps à faire attraper, fuir et se faire attraper de nouveau.
Mais vivement la suite !