J'ai lu énormément de récits de Spider-Man, des grands classiques aux plus contestés (saga du Clone par exemple). Je suis très bon public avec ce personnage, même dans des œuvres objectivement pas très bonnes.
Mais très franchement, dans ce recueil de 3 arcs narratifs livrés par le duo Jenkins / Ramos, je trouve qu'il n'y a vraiment pas grand chose à sauver. D'une part le dessin est d'une laideur abyssale. Ramos fera bien mieux plus tard lors de sa collaboration avec Dan Slott, et heureusement, car ici c'est véritablement hideux : les personnages ont tous l'air de demeurés, certaines cases sont incompréhensibles, le design des ennemis est complètement raté... je ne tirerai pas trop sur l'ambulance, je pense que l'avis est de toute façon unanime.
Ce sont de toute façon surtout les scénarios que je trouve abominables : le premier avec le Bouffon Vert est sans aucun intérêt. Le second, avec Venom, remonte un peu le niveau en proposant une vision un peu neuve sur le lien entre Brock et son symbiote, mais le troisième est exécrable: à la fin d'une trame laborieuse mettant en scène une intrigue liant l'identité secrète du héros à la résolution du conflit israélo-palestinien (on ne rit pas), Spidey assiste à l'exécution d'un policier par Octopus, et visiblement ça ne lui fait ni chaud ni froid. J'ai du revenir sur mes pas à la fin de l'histoire pour m'assurer que je n'avais pas rêvé.
A chaque fois le même schéma : un méchant décide de faire son grand retour et de faire vivre un enfer à Spider-Man, bla-bla-bla, et celui-ci en vient finalement à bout en lui cassant la figure. Paye ton plan machiavélique. Vraiment le type de recueil honteux que je déconseille de toutes mes forces à quelqu'un qui veut se faire une idée de ce qu'on peut bien trouver aux super-slips.