Spirou et Fantasio à Tokyo - Spirou et Fantasio, tome 49 par MacNiaque
Le seul point positif que je trouve à cet album est de revoir le mythique Itoh Kata de Fournier. À part ça, rien n'est à sauver dans cet album. Un scénario vide qui se serait pleinement satisfait de 10 planches, sauf qu'ici c'est un album, il faut donc remplir la quarantaine de planche, le scénario est du coup étiré en longueur, se traine dans des similis péripéties sans intérêt et présentes seulement pour remplir le cota de papier. Les cases de Manuera sont exagérément grosses, prenant parfois pour une seule le tiers d'une planche sans qu'elle n'ai quoi que ce soit de particulier à montrer. Le dessin manga c'est sympa (et très à la mode surtout) mais ça ne convient pas du tout à l'esprit de Spirou, pas du tout au type d'histoires et au rythme d'un Spirou et surtout, ça sent ici la pâle imitation de mangaka. Finissons avec la mise en couleur, dernier point noir de cet album ; les couleurs sont trop criardes, trop de dégradés et autres joujous avec Photoshop.
L'un des pires albums de Spirou jamais écrit (avec les autres du même duo, et c'est bien ça le pire ; même les albums de Nick et Cauvin sont bien meilleurs...).