Aussi sympa que fut le film

J’ai beaucoup aimé le film Solo : A Star Wars Story. Oui, je n’ai pas honte de le dire, j’ai passé un très bon moment et j’ai trouvé qu’Alden Ehrenreich proposait un excellent Han Solo. D’ailleurs, hormis Emilia Clarke, j’ai trouvé que Ron Howard nous proposait un excellent casting. Aussi, lorsque je suis tombé sur ce tome de Han Solo, Cadet Impérial, qui nous propose un prolongement du film, enfin un approfondissement d’une partie du film, je n’ai pas hésité une seconde !
Et puis la couverture de David Nakayama est assez excellente et invite à plonger dans le livre.

La vie d’un soldat.
Après avoir quitté Corellia et Qi’ra, Han Solo s’engage dans l’armée de l’Empire Galactique pour devenir pilote. C’est le début d’une collaboration qui ne peut pas avoir de fin heureuse…
Robbie Thompson (Solo : A Star Wars Story) et Leonard Kirk (Dark Vador) dévoilent ce qu’il se passe entre le départ de Solo de Corellia et sa rencontre avec Chewbacca sur Mimban.
(Contient les épisodes #1 à 5)

Dans le film Solo : A Star Wars Story, il y a une scène qui a été coupé, au moment où notre héros se crash et se fait renvoyer de l’académie. Avec cette mini-série, Robbie Thompson nous entraîne dans cette courte période « scolaire » du jeune Han.

Pour parvenir à s’enfuir de Corellia, le jeune Han Solo s’est engagé dans l’Empire. Un moyen d’échapper à la pègre de sa planète et de parvenir à trouver une solution pour tout faire pour récupérer Qi’ra.

Mais Han Solo est un personnage qui a beaucoup de mal avec l’autorité et le respect de la hiérarchie. Malheureusement, au sein de l’Empire, les fortes têtes comme Han Solo sont vite « matées » afin de rentrer dans le rang. Mais Han n’est pas un homme comme les autres, n’est pas une forte tête comme les autres, il se fiche des sanctions, il se fiche des insultes, il se fiche des retombées, il sait qu’il a la chance de son côté et il n’y a qu’une seule chose qui compte, se servir de l’Empire pour leur voler un vaisseau et récupérer Qi’ra.

Entre de nombreuses réprimandes, la naissance de nouvelles amitiés (avec de nombreux personnages forts intéressants, dont certains que l’on revoit dans la mini-série TIE Fighter de Jody Houser) on retrouve le Han Solo un peu gaffeur, complètement insouciant et un brin désinvolte du film.

Ce n’est pas une intrigue complètement folle, mais elle est plaisante à suivre, amusante à lire. On retrouve vraiment, comme je le dis juste au-dessus, le Han Solo du film. On en apprend plus sur son passage à l’académie de l’Empire. On réalise encore un peu plus son attachement à Qi’ra, à sa profonde et essentielle envie de la sauver, de la retrouver.

Un récit sans temps mort.

Au dessin, nous retrouvons donc Leonard Kirk. Je ne suis, clairement pas, son plus grand fan. J’ai beaucoup de mal avec les artistes qui ont du mal à travailler sur les yeux de leurs personnages. Les yeux sont des éléments essentiels sur un personnage. C’est à travers eux, qu’une grande partie des émotions est développé. Avec un artiste comme Kirk, les trois quarts du temps les yeux sont fermés, plissés, et le quart restant complètement vide d’émotion, de sentiment. Personnellement, rien ne se dégage de ces dessins, et je trouve ses épisodes vraiment brouillons.

Bref, un tome que j’ai pris plaisir à lire. J’ai apprécié retrouver ce jeune Han Solo. J’ai apprécié cette plongé dans sa courte carrière de cadet de l’Empire. J’ai apprécié la galerie de personnages proposée autour de lui.