Histoires et légendes vadoriennes

Avant de me lancer dans la nouvelle série de Dark Vador, située entre l’épisode V, l’Empire Contre-Attaque, et l’épisode VII, le Retour du Jedi, il me reste deux tomes à lire. A commencer par ce Dark Vador : Sombres Visions. Un recueil de courtes histoires par Dennis Hallum centrées sur le personnage, et plus particulièrement sur la vision que d’autres personnages peuvent avoir du Sith.

Dark Vador est une figure à part dans la galaxie. Doté d’une force implacable et d’une présence intimidante, il ne manque jamais de laisser une trace indélébile dans l’esprit de chaque personne qu’il rencontre. Retrouvez dans ce volume les récits de cinq individus ayant croisé la route du serviteur du côté obscur de la Force.

Ces one-shots sont écrits par Dennis « Hopeless » Hallum (Spider-Man : City of War) et mis en images par cinq dessinateurs venus du monde entier : l’Italien Paolo Villanelli (Star Wars Jedi : Fallen Ordre – Dark Temple), l’Américain Brian Level (Amazing Spider-Man : Renew Your Vows), l’Espagnol David Lopez (All-New Wolverine), l’Irlandais Stephen Mooney (Web of Black Widow) et le Chilien Geraldo Borges (X-Men Black).

(Contient les épisodes Star Wars : Vader – Dark Visions (2019) #1 à 5)

La première histoire voit Dark Vador atterrir en catastrophe sur une planète primitive. Sous les yeux d’un autochtones, complètement fasciner par ce chevalier noir, Vador se retrouve au prise avec une créature effrayante et dévastatrice, un monstre gigantesque de plusieurs dizaines de mètres. Mais il en faut beaucoup plus pour faire peur à Dark Vador, ou pour l’inciter à tourner les talons. Le jeune garçon assiste à ce combat dantesque, les yeux plein d’étoiles.

Une histoire sympathique, un combat qui nous en met plein les yeux, notamment grâce aux incroyables dessins de Paolo Villanelli qui donnent littéralement vie à ce combat ! Une énorme claque visuelle.

Dans la seconde intrigue, un commandant de vaisseau impérial est pris de panique lorsque Dark Vador annonce son arrivée sur son bâtiment, alors qu’il a quelque peu menti sur les récentes « réussites » à son actif. Aussitôt, il va tout faire pour parvenir à accomplir ce qu’il a dit avoir déjà fait, quitte à prendre tous les risques. Mais peu importe, tant la peur de Dark Vador le ronge.

Épisode amusant et qui montre l’effet que peut avoir la peur sur un homme. Les dessins de Brian Level ne sont pas terribles.

Nous faisons ensuite la rencontre avec une infirmière quelque peu à part. Cette dernière, complètement « accroc » à Dark Vador, se rêve une vie à ses côtés, s’imagine des choses complètement impossibles et parvient à croire en des signes qui n’existent pas. La pauvre est complètement folle.

Un épisode que j’ai beaucoup aimé, qui donne une version galactique de ces femmes qui tombent amoureuses des plus grands criminels en prison chez nous. Les dessins de David Lopez et Javier Pina sont franchement agréables. Le mélange des genres pour illustrer la réalité et l’imagination.

Pour moi, l’épisode suivant, ne rentre pas dans la ligne directrice de ce recueil. Puisque nous suivons un jeune garçon ayant assisté à la mort de son père, sans pouvoir faire quoique ce soit, paralysé par la peur, qui devient pilote de X-Wing pour la Rébellion. Se vendant comme un pilote d’exception, il va suivre le même chemin que durant son enfance.

Dark Vador n’est pour rien là-dedans, cela aurait été n’importe quel ennemi, le résultat aurait été le même à mon avis. Les dessins de Stephen Mooney ne sont vraiment pas beau.

On termine avec épisode où Dark Vador, cherchant à mettre la main sur des plans importants, se retrouve à pourchasser un homme dont la peur est exacerbée par du poison. Le pauvre homme se retrouve seul dans la forêt, poursuivi par Vador et ne pouvant absolument pas se fier à toutes les horreurs, tous les monstres qu’il voit à cause du poison.

Superbes dessins de Geraldo Borges.

Bref, un recueil sympathique, des histoires amusantes dans l’ensemble. Mention particulière pour le troisième épisode avec cette infirmière à l’ouest pensant qu’elle est celle que Vador attend. Pour les dessins, Paolo Villanelli est juste exceptionnel.