Boudée à l'Ouest, adulée à l'Est, cette "croisade" s'avère une belle révolution !
A l'exception du héros (qui brille toutefois par son design), le groupe est composé de types amusants et intéressants. Le voyage du Japon à l'Egypte en période contemporaine s'avère un agréable changement des mondes shônen récurrents (et des chapitres précédents).
Le focus se porte très visiblement sur les combats, qui se démarquent presque toujours par leur ingéniosité et les pouvoirs uniques qui y sont dévoilés (via l'arrivée des Stands, concept inventé par l'auteur pour incarner ces capacités psychiques et amené à devenir la marque de la saga). Ceci équilibre parfaitement l'aspect répétitif du format "monstre hebdomadaire" (mensuel plutôt?) qu'Araki a choisi d'exploiter à partir de cette partie, avec comme effet secondaire de produire plusieurs rencontres manquant d'envergure. Une petite déception sera l'affrontement final, dispersé sur plus d'un volume après une attente insoutenable de presque seize tomes. Celui-ci se montre en effet relativement basique, malgré quelques instants bien trouvés, après le cabinet des curiosités que se voulait la longue série de duels.
Bien sûr, les références ou inspirations sont toujours là (Poe, Stephen King...) mais moins marquées à mon goût.
Les designs bien différents pour chaque ennemi et Stand, le dessin s'améliorant globalement au fil de Stardust Crusaders et perdant en partie la rudesse de ses prédécesseurs: les qualités graphiques sont la deuxième bouffée d'air qu'apporte ce point final à la saga (telle qu'elle était prévue initialement).
Score: 7/10
PS: pour ceux que la longueur (17 volumes !) rebuterait, la première adaptation animée