Critique tome par tome de la série.
Tome 1 : Un premier tome entraînant. Le pitch de la série est sympa et donne envie de suivre la série et on retrouve les personnages haut en couleurs, aux designs étranges et pourtant directement attachants. Ça va à 100 à l'heure, plein d'action, les stands (sans dire leurs noms) et la bizarrerie sont toujours là et on se régale. [8]
Le tome 2 est vraiment excellent, entièrement centré sur une course endiablé. On est vraiment dans l'action, on sent bien la vitesse, les rebondissements sont nombreux, et les personnages de Poco Loco et Sandman sont vraiment cool. [9]
Le tome 3 a un rythme moins effréné et confirme l'apparition des stands, il n'en reste pas moins très prenant, comme savent l'être tous les volumes de la série Jojo's Bizarre Adventure (que j'ai lu, en tout cas). [8]
Le tome 4 commence plutôt sommairement, avec la fin du duel face aux frères Boom-Boom, plutôt classique même si il enrichi l'univers de la série en marquant l'arrivée des Stands. Il se finit d'ailleurs de manière très intéressante. La suite du tome monte le niveau d'un cran avec des révélations vraiment bonnes et la série redevient absolument passionnante comme lors du tome 2 (bon légèrement moins, mais ce tome 2 est un peu une légende...). Steel Ball Run confirme son statut d'excellente saga de Jojo, en espérant que ça continue. [9]
Tome 5 : La très bonne saga de Jojo, Steel Ball Run, continue sur sa lancée dans le 5e volume, avec un univers qui s'approfondit, toujours plus de mystère, une mythologie de plus en plus complexe et toujours plus intrigante, mais aussi de bonnes grosses bastons dans la tradition Jojo avec les situations les plus improbables du mondes. C'est complètement bizarre, surtout quand les persos prennent en plus des postures n'importe quoi, mais c'est toujours jouissif à lire avec des combats toujours très bien menés. Bref, ça se lit bien, on est heureux et j'espère un excellent tome 6 dans la lignée du tome 2... [8]
Tome 6 : La longue étape 2 à travers le désert qui se déroulait depuis à peu près le tome 3 se termine dans ce tome avec un petit sprint de fin bien sympathique et on attaque derechef la troisième étape à travers les montagne. Comme pour la seconde étape, on risque d'avoir pas mal de développement sur l'univers de la série, sur les Stands, le mystérieux "cadavre magique" et sur le président des USA, Funny Valentine. C'est en tout cas toujours sympathique à lire, surtout que nos deux héros sont toujours aussi cools, badass et attachants.
Et entre la recherche d'un nouveau morceau de cadavre et le combat face à Dio il y a de quoi faire dans ce tome, surtout que le stand de l'adversaire est vraiment très surprenant et permet de donner, une fois de plus dans la série, un angle très original pour la baston. Comme d'hab', ils vont devoir redoubler d'astuce, d'ingéniosité et de chance pour défaire leur adversaire, et comme d'hab', le combat et de manière générale le tome entier, est rempli de la fameuse bizarrerie de la série, qui lui donne tout son charme.
Steel Ball Run fonctionne toujours aussi bien et j'ai hâte de lire le volume suivant. [8]
Tome 7 : Ce tome ne pouvait qu'être une réussite puisqu'il voyait le retour d'un type de séquence que j'attendais depuis longtemps, le retour des séquences de sprint à cheval, comme dans le tome 2 (qui est un tome de légende, assurément). C'est vraiment dommage qu'il n'y en ait pas plus souvent, car Araki écrit ces séquences comme un chef et elles sont vraiment palpitantes. Hyper rapides, pleines de rebondissements fous, même sans pouvoirs spéciaux, et avec un paquet de moment incroyables, ces séquences sont vraiment prenantes. Surtout qu'en plus, Araki en profite pour glisser un peu d'introspection pour Jayro, qui voit sa détermination et son talent remis en cause par Johnny. Vraiment un excellent chapitre, surtout qu'en plus Araki se met à faire des super gros plans sur les visages de ces personnages avec pleins de détails et de croisillons pour donner du volume et des niveaux de gris.
Le reste du tome est très sympa aussi, avec la fin du combat face à Dio le dinosaure, très intense et remplit de révélations, et aussi le début très réussi de la 4e étape. Il n'y a pas à dire, ce tome 7 est vraiment un très très grand tome de Jojo. [9]
Tome 8 : Plus on avance dans la série, plus j'ai l'impression que la série monte en puissance... En tout cas, ce 8e tome est une réussite totale et Araki nous montre encore une fois qu'il excelle dans la narration de mangas d'actions. Le duel qui prend une bonne moitié de tome face à Ringo Roadagain est vraiment fabuleux et mené d'une main de maitre. Le vilain a un look hyper charismatique et est, comme souvent dans la série, hyper poseur. Sensation accentué par les gros plans de visages bien classes que nous sert Araki depuis la fin du tome 7 qui rendent vraiment hyper biens et par les petites phrase que Ringo aime lancer sur "un monde d'homme". La partie finale du duel est vraiment géniale et l'adversaire à vraiment une scène de décès excellente. Notons aussi la présence de Hot Pants qui est un protagoniste très sympathique et que j'ai hâte de voir plus tard dans la série.
Le reste du tome est aussi très bien mené, avec notamment un excellent moment d'infiltration urbaine pour madame Steel. L'occasion d'en apprendre plus sur les antagonistes de cette 7e partie de Jojo's Bizarre Adventure et de découvrir encore un étrange porteur de stand.
Steel Ball Run continue d'être un excellent manga et à la fin du tome je n'avais qu'une envie, lire la suite ! [9]