Je pense qu'il y a méprise sur la personne...
L’histoire commence le jour du 44ème anniversaire de Kurosawa, où ce dernier fait un bilan de sa vie pour au final se rendre compte qu’elle est raté à tous les points de vue. Soit. Ca me parait un peu tard de faire ça à 44 ans mais pourquoi pas. Ensuite, il décide via des stratagèmes élaborés mais immatures de se faire apprécier de ses collègues, par exemple en glissant discrètement de la nourriture de bonne qualité dans leur plateau repas. Evidemment, l’échec sera au rendez-vous, mais Kurosawa ne se laissera pas vaincu et analysera ses erreurs afin de s’améliorer, et il y arrive ! Au bout de 2 tomes (sur les 10 que compte la série). A vrai dire, jusque-là je trouve ça un peu débile mais sympathique tout de même, c'est un manga qu'on pourrait qualifier de drame social. Seulement après, le manga se tourne sans réel raison vers du manga de voyou (?!). Où Kurosawa se battra, dans des combats inteeerrrrrminable, tout d’abord tout seul contre quelques délinquant de bas étages, puis à la fin, avec tout les gars de son chantier contre un gang entier de racaille (?!).
Je n’ai absolument pas compris ce que tout cela venait faire là. C’est d’autant plus flagrant que lorsqu’à la fin, Kurosawa se souvient de tous les bons moments qui lui auront permis de progresser dans sa vie, les flash-back ne feront appelle qu’aux évènements des deux premiers tomes....
Le manga reste agréable à lire grâce aux talents de narrateurs de Nobuyuki Fukumoto, mais il m’apparait inutilement et longuement rallongé dans une voie qui n’était absolument pas la sienne…