Quatrième tome des aventures de Harley Quinn, version Rebirth. La suite directe de la série New52. Toujours aucun plaisir à suivre ces aventures, la faute aux scénaristes qui se refusent à gratter en profondeur avec le personnage. Quel dommage ! La couverture me fait un peu espérer, avec la présence de Poison Ivy, le seul personnage qui parvient à donner de l’intérêt autour de cette Harley complètement perdue et qui se perd dans tout cet humour.
Harley Quinn a toujours été prête à recueillir les rejetés de la société, et ce faisant, elle s’entoura d’une famille de personnages tout aussi déjantés qu’elle (ou presque). Mais tout cela est sur le point de changer, car rien ne prépare l’ancienne compagne du Joker au choc à venir. Elle s’apprête en effet à recevoir… ses parents ! Et leur visite risque de chambouler le planning de la reine de Coney Island. Mais ne dit-on pas que la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre, après tout… ?
Harley Quinn Rebirth, ou les nouvelles aventures de la fille la plus loufoque de tout l’univers DC. Amanda Conner (Power Girl) et Jimmy Palmiotti (Jonah Hex) récidivent en prenant les rênes de cette nouvelle série !
Ils sont rejoints par nul autre que Paul Dini (Mad Love), qui replonge dans le passé de l’héroïne grâce aux back-ups des épisodes. L’occasion de rappeler que le personnage, né en 1992 dans Batman : La Série Animée, a déjà plus de 25 ans, et de fêter dignement son anniversaire !
(Contient les épisodes #22 à 26 et Harley Quinn 25th Anniversary Special #1)
Un tome de taille habituelle, mais beaucoup plus court, malgré tout, en ce qui concerne la série principale. Plus de la moitié du tome regroupe l’épisode spécial anniversaire. Qui comme à chaque épisode de ce genre, nous propose des histoires peu intéressantes, la plupart du temps, assez lourdingues, et avec une liste de dessinateurs plus longue que le nombre de cheveux sur une tête. C’est le cas, une fois encore ici, du grand n’importe quoi, puissance « Harley ».
Rajoutons à cela les back-ups de Paul Dini, où nous découvrons, dans le passé de Harley, lors de ces débuts, comment elle a voulu faire une surprise, démesurée, au Joker, pour un jolie nid d’amour. Malheureusement, elle n’a pas les moyens de payer tout ce qu’elle a demandé. Des épisodes, comme pour le précédent tome, qui peuvent prêter à sourire, mais qui franchement n’apporte rien.
La moitié du tome est une véritable plaie à lire.
Dans l’autre moitié, dans la série principale, Harley est en stress à l’idée de recevoir ses parents chez elle ! D’autant que ce n’est pas vraiment le meilleur moment, après l’attaque de vampires mangeurs de SDF qu’elle a déjoué. Cet événement a particulièrement agacé le maire qui a envoyé une équipe de tueurs d’élites pour l’abattre ! Le jour de son anniversaire…
Cela va être un véritable massacre, un bain de sang ! Cela va pousser Harley a se pencher sur le problème du maire, et la décision qu’elle va prendre est pour le moins, étonnante ! Cela dit, ces épisodes, bien que très sanglants, sont les moins farfelus à lire. C’est même assez divertissant, mais reste assez maigre comme intérêt.
Graphiquement, on retrouve les dessinateurs habituels. Cela reste toujours aussi sympathique à regarder, à suivre. On a au moins cela.
Bref, un tome qui se laisse lire dans sa première partie. Pour une fois Amanda Conner et Jimmy Palmiotti sont assez « sages ». La deuxième partie peut être très facilement mise de côté avant de passer au cinquième tome.