Album concon mais bon
Humour facile pour ce tome consacré au personnage le plus débile de l'universz Donjon, boule de poil géante à l'apétit insatiable, toujours prêt à machouiller ses adversaires. Quiproquo, poursuite...
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le 23 mai 2016
3 j'aime
BD franco-belge de Lewis Trondheim, Joann Sfar et Manu Larcenet (2007)
D’anciennes civilisations sanguinaires, de l’hypnose, un road-trip et … Grogro.
Le titre de l’album annonce clairement la couleur : ce cinquième Donjon Parade ne sera pas centré sur Marvin et Herbert (finalement assez peu présents dans cet opus) mais sur Grogro, le gros monstre vert imbécile heureux. Etonnant quand on sait que ce personnage a déjà eu son heure de gloire dans Du ramdam chez les brasseurs (DM6). On retrouve donc inévitablement quelques similitudes avec ce Technique Grogro. Mais si quelques scènes dans cet album pêchent du coup par un léger manque d’originalité, le bon côté de cette similitude est que Du ramdam chez les brasseurs étaient l’un des Donjon les plus réussis qui soit – toutes sous-séries confondues – ce qui rend la comparaison plutôt flatteuse au final, et fait de ce Technique Grogro un album particulièrement enlevé. Et puis, il faut dire que le tempérament naïf et pas très malin de Grogro colle parfaitement à l’esprit potache et décalé de Donjon Parade.
L’album propose donc une aventure drôle et sans temps mort, sur un rythme délirant presque cartoonesque, avec son lot de poursuites loufoques, de malentendus rigolos, d’enquêtes foireuses et de bagarres improbables, avec des personnages qui ne le sont pas moins. Mention spéciale au tandem Grogro-Zongo qui m’a bien fait rire (les deux étant aussi patauds l’un que l’autre) et à l’intervention brève mais hilarante d’Herbert dans la taverne de Zautamauxime, où son côté « petit branleur prétentieux » donne la scène la plus drôle de l’album selon moi.
Mine de rien, on apprend aussi trois ou quatre informations intéressantes qui enrichissent l’univers du Donjon, comme la vraie nature de Grogro, deux nouvelles civilisations, un nouveau lieu important (l’antique cité des Péléens) ou encore trois nouveaux Anciens Porteurs de l’Epée du Destin. Un Donjon Parade moins anecdotique qu’il n’en a l’air, donc.
Au vue des déclarations de Larcenet* au sujet de la réalisation de cet album, on aurait pu craindre un tome décevant graphiquement. Heureusement la lassitude de Larcenet ne se ressent pas et comme d’habitude, on a droit à un album graphiquement très chouette, où le dessin à la fois minimaliste et expressif fait merveille. Mention spéciale pour la représentation des Hyperménorréens, aux trognes pas possibles, sacrément hilarantes !
Créée
le 21 mars 2021
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2 j'aime
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