Souvenez vous, en 2000 sortait le troisième volet du Transperceneige. Quinze ans plus tard, voici la fin.
J'avais, comme beaucoup, adoré cette anticipation qu'était Transperceneige. Du coup, en ouvrant ce qui se présente comme la suite et fin, j'appréhendais un peu. D'aucuns m'avaient d'ailleurs annoncé ce titre comme étant inutile et mal écrit.
J'avance donc doucement dans l'histoire, me souvenant avoir laissé les survivants avec une musique et puis finalement rien. Je suis d'abord pris par le dessin, tout à fait adapté au récit, noir, sombre, parfois volontairement ombré. J'aime.
Le début captive immédiatement puisqu'on nous propose une issue, un sauf-conduit pour ces derniers représentants de l'humanité : il y a une source d'énergie.
Mon objectif initial de lire quelques chapitres pour pouvoir parler de la bd est très rapidement dépassé, je veux savoir la suite, je veux vivre cette aventure avec les personnages. Je referme le tout, j'ai donc tout lu, j'ai beaucoup aimé et les choix scénaristiques d'Olivier Bocquet me conviennent. Evidemment il faut choisir. Donner corps à cette source d'énergie ou pas, proposer une rencontre épique ou pas, sauver les survivants ou pas. Tous les lecteurs ne partageront sans doute pas mon avis mais cette suite et conclusion est une belle aventure à elle seule.
J'ai retrouvé la noirceur, la poésie, la dureté et la qualité. J'ai vécu un bon moment trépidant, haletant, tendu parfois et plein d'une réflexion plutôt intelligente. Un très bon moment donc.