Des cafards bodybuildés et des humains sous stéroïdes, bienvenue sur Mars !

Terra Formars, tome 1, c’est un peu comme une soirée entre scientifiques bourrés : ça commence avec des idées prometteuses, ça dérape très vite, et au final, tu te retrouves face à des cafards mutants qui t’arrachent des "WTF ?!" à chaque page. Yū Sasuga et Kenichi Tachibana ne font pas dans la demi-mesure : ici, tout est musclé, sanglant, et totalement improbable.


L’intrigue part pourtant sur une base crédible (enfin presque) : pour terraformer Mars, des cafards ont été envoyés sur la planète. Mais, surprise ! Ces insectes ont évolué en une espèce humanoïde ultra-costaude et, disons-le, franchement flippante. Une mission est alors envoyée sur Mars pour résoudre ce problème. La suite ? Une débauche d’action, de combats et de transformations humaines aussi spectaculaires que grotesques.


Le scénario de Yū Sasuga prend un malin plaisir à mélanger science-fiction, biologie improbable, et baston pure et dure. Si les concepts scientifiques sont un peu (beaucoup) tirés par les cheveux, ça n’empêche pas l’histoire de captiver. On te sert des personnages aux pouvoirs insectoïdes, chacun plus improbable que le précédent, et des affrontements qui montent en intensité à chaque page. C’est totalement absurde, mais étrangement addictif.


Graphiquement, Kenichi Tachibana est au sommet de son art. Les designs des Terra Formars (les fameux cafards) sont à la fois grotesques et fascinants, et les scènes de combat débordent de détails et d’énergie. Les planches sont souvent saturées de lignes, de muscles saillants et d’explosions visuelles. Par contre, l’obsession pour les poses héroïques et les expressions dramatiques frôle parfois la caricature… mais bon, c’est un peu l’ADN du genre.


Côté personnages, c’est là que le bât blesse légèrement : si le casting est varié et que chacun a son moment de gloire, le développement psychologique reste secondaire. Ils sont là pour cogner, pas pour philosopher, et l’attachement émotionnel à leur sort peut être limité. Mais quand un cafard mutant te fracasse la mâchoire en deux coups, t’as pas vraiment le temps de pleurer sur les états d’âme des protagonistes.


En résumé : Terra Formars, tome 1 est une entrée en matière explosive, où la logique scientifique passe souvent à la trappe pour laisser place à une action débridée et un univers visuellement impressionnant. Si tu cherches du réalisme ou des personnages introspectifs, passe ton chemin. Mais si l’idée de combats à mort entre humains insectoïdes et cafards géants te fait vibrer, tu vas passer un sacré bon moment. Totalement absurde, mais diablement efficace !

CinephageAiguise
8

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le 25 nov. 2024

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