The Dungeon of Black Company, tome 4 par Sunread26

Chronique complète :

Extrait :

Les tomes précédents de la série avaient réussis à finir par me convaincre, pour ce tome, je m'attendais donc à une petite pause, sans pour autant retomber dans ce qui ne me plaisait pas au début. Il me reste encore trois tomes pour clôturer les tomes que je possèdent de la série, je m'excuse donc pas avance, car je vais chroniquer ceux-ci dans les semaines à venir au même titre que Reine d'Egypte, ce qui fera deux séries redondantes, mais au moins, une fois fini, c'est fini !

De retour à son époque et après un court instant de joie, Kinji doit désormais faire face à la réalité. Sa disparition a coûté à l'entreprise et il doit maintenant lui rembourser (bonjour le foutage de tronche), sans oublier les dettes qu'il avait déjà. Il aurait mieux fait de continuer à jouer le mort et rester dans le donjon comme un fantôme, quel idiot ! Il pourrait aussi facilement demander à son amie gloutonne de se débarrasser des deux idiotes arrogantes, mais bon, comme un bon toutou, il n'en fera rien... Et après il vient parler de grandeur et d'ambition, c'est juste du vent au final, il n'a aucun courage par moment. En plus, il vient de s'attirer les foudres de sa supérieure qui a compris qu'il n'est pas sous l'emprise du lavage de cerveau. Kinji est malin, mais pas sur la durée, ce qui fait qu'il n'avance jamais réellement, sans oublier que dans ce monde, il est faible. Il ne peut donc rien faire tout seul, et dois embobiner les autres pour réussir. Malgré tout, il semblerait qu'il est réussi à obtenir un groupe soudé et solide, même si j'ignore comment, vu qu'il n'a aucune qualité, physique ou intellectuel. J'en suis toujours à chercher un personnage intéressant dans la série, et à ne rien trouver...

Les autres n'évoluent pas vraiment non plus, ils sont toujours fidèles à eux-mêmes, il n'y a peut-être que Wanibé qui essaie de s'améliorer pour ne plus être un boulet. Difficile de dire si ce n'est pas sa propre volonté ou s'il est juste incapable de dire non. Le côté Ecchi de la série fait aussi son grand retour, avec un flingue destructeur de vêtements magiques... Cette partie ne m'avais vraiment pas manquée, et refait descendre la série dans mon estime, tout comme le manque d'évolution des personnages. L'humour ne marche pas non plus sur moi, une fois le premier tome passé, cela devient toujours la même chose, et je m'en lasse très concrètement. Encore une fois, la critique de la société est masquée par tous ses aspects négatifs, l'auteur préférant créer des scènes d'Ecchi plutôt que de développer correctement cet aspect-là de son univers. Là où j'ai été surprise dans le tome précédent, voilà que l'on retombe dans le travers du déjà vu, et j'espère beaucoup que ça ne fera pas comme "Réincarné dans un autre monde" où tout tourne en rond, car ça va bien cinq minutes.

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