En choisissant de construire son oeuvre originelle sur plusieurs supports, un film et une BD, Darren Aronofsky réussit le difficile pari de réinventer et compléter son histoire.
Un pari audacieux pour une BD réussie, où s’expriment des bulles désordonnées, vives et nerveuses. Les personnages rappellent subtilement ceux du film, tout comme la construction du récit à la fois fluide et multiple. Un conte ésotérique sur l’amour, la mort et la vie mais également sur l’éternité des sentiments et la fragilité de nos existences.
Une oeuvre forte, qui complète utilement le film tout en réussissant la difficile prouesse d’en faire une oeuvre à part qui préexiste indépendamment de ses autres supports. Une seconde vie réussie pour ce joli tableau qui se nourrit autant de fantastique et d’histoire que de mythologie. Une oeuvre à découvrir en complément du film qui était déjà une belle pépite.
http://leblogdeyuko.wordpress.com/2016/04/25/the-fountain-de-darren-aronofsky-et-kent-williams/